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« Pour un Liégeois, c’est un honneur »

S’il devait remplir prochainement un bulletin de l’Euro-Millions, Sébastien Pocognoli pourrait miser sur le 30, nombre qui semble un fil rouge pour son retour au Standard. À quelques jours de souffler ses trente bougies (mardi prochain), il a été choisi par Ricardo Sa Pinto pour porter le brassard de capitaine et il s’apprête ce 30 juillet à fêter une titularisation, bonheur qu’il n’a plus connu avec les Rouches depuis le… 30 septembre 2012 (sortie sur blessure après 39 minutes à Courtrai).

« Pour moi, c’est un honneur en tant que Liégeois d’être capitaine de mon club formateur », a-t-il expliqué ce vendredi alors qu’il entre dans l’histoire aux côtés de noms comme Sergio Conceiçao, Eric Gerets ou Ivica Dragutinovic. « Ensoi, cela ne change pas grand-chose au niveau de mon investissement pour le club. Je vais essayer d’instaurer la meilleure relation entre le vestiaire des joueurs et le coach. Pour le reste, je vais continuer à travailler comme je l’ai toujours fait dans ma carrière et donner tout pour le groupe. »

Il n’y voit aucun cadeau d’anniversaire anticipé. « Dans le football, il n’y a jamais de cadeau. C’est une belle responsabilité et j’espère être un capitaine associé à une équipe qui gagne. »

Dans un passé récent, on avait coutume de dire que le vrai capitaine (on pense sur tout à Réginal Goreux) était plus présent dans le vestiaire que sur le terrain. Pocognoli espère être présent sur les deux tableaux. « C’est à moi de faire de belles prestations pour rester sur le terrain. Dans le vestiaire, je serai toujours là quoi qu’il arrive. Régi est quelqu’un de très important pour le Standard, où il entame sa 20e saison, et il l’est pour moi aussi. Après, il y a Polo Mpoku, Alexander Scholz, Jonathan Legear, Jean-François Gillet. Il y a de l’expérience dans le groupe, j’ai besoin de tout le monde pour avancer. »

Des capitaines, il en a connu beaucoup dans sa carrière. « Certains m’ont bien marqué, d’autres moins. J’en ai un en tête, le dernier avec qui j’ai joué à Brighton, Bruno Saltor. Je trouvais qu’il était exemplaire. »

Sur un terrain, Sébastien a parfois un tempérament de feu, comme on l’a vu récemment au Touquet où il se mêlait parfois de certaines discussions. « J’ai toujours été comme cela. Il faut parfois se faire respecter, c’est ce qui a manqué ces deux dernières années… tout en restant dans la limite. C’est important d’avoir cette solidarité sur un terrain. »

Le vestiaire était justement un problème la saison passée. « On va dire que je parle positivement parce que je suis capitaine maintenant mais franchement le vestiaire est sain, motivé, beaucoup ont hâte de retrouver les terrains pour une saison de revanche, je l’ai senti immédiatement. Le vestiaire est à l’écoute et je pense que le coach est content de l’investissement. »

Malines, ce sont aussi les retrouvailles avec Yannick Ferrera. « Il faut oublier les deux années écoulées, c’est le mot d’ordre qu’on a eu dans les réunions avec le coach, et aussi entre nous. Commencer la saison par une victoire faciliterait déjà la réception de Genk. Je n’étais pas là l’an passé et le coach non plus. À nous d’être prêts pour décrocher cette victoire, on connaît les conditions Physiquement, je me sens bien. J’étais très content d’avoir pu enchaîner les entraînements sans pépins physiques. Les choses sérieuses commencent pour tout le groupe. »

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