Monté au jeu à vingt minutes du terme, Renaud Emond a tout fait pour offrir le but de la victoire à ses couleurs. En vain… « C’est dommage car j’estime que nous étions les mieux en jambes durant la dernière demi-heure », lâche-t-il tout en exhortant les valeurs affichées durant les débats. « Si la réussite avait été au rendez-vous, nous serions repartis de Malines avec un succès nullement usurpé. La mentalité était bonne et tend à prouver que nous sommes sur le bon chemin. Ce genre de matches, nous l’aurions perdu l’année passée mais, cette fois, nous ne lâchons rien, même dans l’adversité. »
Un état d’esprit qui provient notamment de l’arrivée du nouveau staff. « C’est un ensemble en fait. Le coach nous harangue sans arrêt et, de notre côté, nous avons compris qu’il était important de fournir de sérieux efforts si nous désirons emmener le Standard à la place qu’il mérite. » Des mots déclamés avec confiance, une preuve que, cette saison, Renaud se sent bien… « Je ne me suis jamais posé de questions car ce n’est pas dans ma nature. Seulement, il est clair que ce n’était pas amusant de moisir sur le banc ou de prendre place dans la tribune. Désormais, l’entraîneur a confiance en moi et je m’efforce de le remercier en appliquant les consignes. »
Celles qui, notamment, lui demandent de presser les défenseurs le plus haut possible. « Cela fait évidemment partie des prérogatives mais ce n’est pas tout. J’ai eu la chance de me montrer durant vingt minutes, de quoi prouver que je suis bien installé dans la hiérarchie. La concurrence est féroce mais cela ne m’empêche pas d’avoir des ambitions donc je vais me battre au quotidien comme je l’ai toujours fait. Le mental est essentiel dans le foot… »
Une vision qui s’étend à l’ensemble du vestiaire liégeois. Sans offrir un récital d’immense qualité, le Standard a affiché un esprit combatif voire revanchard. « Collectivement, nous sommes en place et les individualités sont plus qu’intéressantes. Le groupe est plus fort que celui de l’an passé, il suffit de voir l’apport des nouveaux pour s’en rendre compte. Nous n’avons peur de personne et nous comptons bien le prouver lors de notre première à domicile face à Genk, un adversaire difficile à croquer. »
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