Vendredi soir, l’entraîneur du Standard a annoncé qu’il ne s’adresserait plus à la presse jusqu’en fin de saison. Une demi-surprise (et encore), tant la relation entre le Portugais et les journalistes était tendue.
Fin juin 2017, l’arrivée de Ricardo Sa Pinto insufflait un nouvel élan du côté de l’Académie. Après une saison catastrophique, le club rouche avait besoin de se relever, le Portugais avait tout à prouver. Les premiers contacts avec les journalistes qui suivent le Standard étaient très bons.
Au fur et à mesure de la préparation, l’ancien ailier du Sporting Lisbonne se montrait plus fermé sur certaines questions : la situation compliquée de Benito Raman commençait à prendre de l’ampleur. Dès les premières pertes de points frustrantes en championnat, il se montrait sous un autre jour. Les journalistes tv qui l’interviewent sont rapidement remis à leur place quand leurs analyses ne lui conviennent pas.
Les résultats des semaines suivantes ne s’améliorant pas, plusieurs médias de la presse écrite se sont posés des questions (légitimes) sur son avenir. Avec un tel fond de jeu et sans une grinta pas encore retrouvée, on se revoyait quelques mois en arrière. Plus d’une personne était convaincue que le but victorieux de Mpoku sur le fil face à Lokeren avait sauvé le coach…
Les semaines suivantes furent bien plus sereines, mais Ricardo Sa Pinto restait sur la défensive. Il faisait notamment appel à son analyste-vidéo pour un point-presse d’avant-match, pour mettre en lumière certains points. Puis survenait l’incident houblonné à Anderlecht en Coupe. Le Portugais faisait le tour du web, et pas seulement en Belgique. Traité comme un ‘clown’, Sa Pinto avait du mal à digérer la surmédiatisation de son geste. On le comprend, il y avait eu plus grave dans cette rencontre.
Mais les seuls journalistes ‘punis’ dans l’histoire? Ceux qui le rencontrent deux fois par semaine et qui étaient les seuls à pointer du doigt les autres événements. Les derniers mois, la suppression des points-presse est devenu une habitude, notamment quand Sa Pinto était suspendu. Mais aussi quand le contenu de certains articles n’était pas a son goût. Particulier…
Défendre son groupe à l’excès
On entend régulièrement des coaches dire « Mes joueurs ont manqué d’envie », ou « Ils n’ont pas respecté ce qui était demandé ». Ce n’est pas arrivé la moindre fois avec Ricardo Sa Pinto. « On a fait assez pour s’imposer », a-t-il insisté à plusieurs reprises, avec un ton parfois loin de la sympathie, quand son équipe ne gagnait pas. Et ce n’était Il devenait alors compliqué d’aller plus loin dans le débat footballistique (ce qu’il nous reprochait pourtant vendredi dernier).
Le choix de protéger son groupe jusqu’au bout est noble, mais le Portugais s’est créé une mauvaise image dans tout le Royaume en prenant souvent sur lui tout le poids de certains échecs… ou en visant trop fortement les arbitres. Ses joueurs l’ont remercié en faisant preuve de caractère à plusieurs reprises et en formant un véritable groupe soudé, ce qui devait être souligné. Et cela a été fait, même si le T1 liégeois semble avoir loupé ces articles.
Dossier Preud’homme : la presse victime de son rôle
Avec les deux objectifs de la saison réussis, tout devait se passer pour le mieux jusqu’en fin de saison. Mais la période de calme n’a duré que quelques heures… Michel Preud’homme serait proche d’un retour. Quand Sudpresse a révélé cela, beaucoup ont trouvé que cela était un manque de respect envers Sa Pinto… de la part de la presse. Le timing a été pointé du doigt en premier lieu, notamment par Olivier Renard, le directeur sportif qui ne pouvait affirmer que tout ceci était faux. Le quotidien pouvait-il reporter son article paru juste après la victoire en Coupe? Certainement pas.
Les autres médias qui ont évoqué cette information devaient-ils également se taire, notamment le jour du début des Play-Offs? Il est compréhensible que Ricardo Sa Pinto soit fâché. Mais pourquoi en faire un tel conflit? On a connu pire comme pression médiatique. Il y a un an et demi, Yannick Ferrera a par exemple toujours répondu présent, alors que sa situation était tout aussi compliquée (voire plus). Et que doivent dire des Unai Emery, Antonio Conte, José Mourinho et compagnie…
Les contacts entre les journalistes et les Liégeois vont donc être brefs jusqu’au terme de cette saison. Regrettable, surtout que ça s’est toujours très bien passé avec le noyau actuel. Le Standard de Sa Pinto aime s’enfermer dans le ‘seul contre tous’, les supporters aiment d’ailleurs ça. Mais il auraient tant à gagner en pensant le contraire… Il est loin, le dernier mois de juin.
Ce n’est pas une information, ce sont des rumeurs lancées par des individus (Môssî Bayat?) qui ont intérêt à nuire au standard.
Les plumitifs belges qui se prennent pour de grands reporters, relaient la nouvelle et insistent lourdement, si le deal est réel, Venanzi devrait y mettre un terme pour manque de professionnalisme de u clan Preud’homme
« Mossi » Bayat elle est bien bonne mais je demande bien pourquoi MPH doit passer par ce personnage pour défendre ses intérêts vis à vis du Standard.
Qui a vendu la mèche ? Le clan MPH pour faire monter les enchères vis à vis de l’Union Belge ? Quel gâchis s’il ne vient pas!