Après 3 bons matchs alignés face à Bruges, Genk et l’Antwerp, le Standard a montré un autre visage contre Charleroi la semaine passée. Interrogé sur ce point en conférence de presse avant de recevoir Saint-Trond ce samedi à 20h, Michel Preud’homme pointe le mal de son équipe grâce à un exemple concret.
“Chaque joueur qui évolue en première division a déjà au moins une fois dans sa vie joué un match extraordinaire“, débute Michel Preud’homme. “Les bons éléments, sur une saison, ils savent répéter leur performance peut-être quinze fois, et les très bons, ils sauront jouer à leur meilleur niveau plus de 25 fois. C’est la différence entre un bon joueur, un très bon joueur ou un moins bon joueur.”
“Et c’est la même chose pour une équipe !“, poursuit le coach liégeois. “Quand on veut grandir comme équipe, il faut de la régularité. C’est ne pas faire 3 matchs bien, puis un mauvais, puis deux bons et un mauvais… Il faut essayer d’avoir toujours un minimum et c’est dans ça qu’on doit grandir.”
Pour l’heure, les Rouches accueilleront demain une équipe de Saint-Trond qui leur posent souvent des problèmes. “Il y a parfois des histoires qui se créent entre deux clubs“, confie le tacticien de Sclessin. “Contre le Standard, Saint-Trond semble toujours vouloir apporter quelque chose en plus. La rivalité qu’il peut y avoir peut s’expliquer par le fait que les deux clubs soit géographiquement très proche l’un de l’autre (40 km d’écart). Il se trouve également que nous avons beaucoup de supporters Limbourgeois, peut-être que cela joue énormément pour eux.”
Cela dit, si le Standard semble avoir du mal sur le synthétique de Saint-Trond, la balance s’équilibre à domicile. Depuis le retour des Canaries en Jupiler Pro-League en 2015, le Standard n’a perdu qu’une seule fois à Sclessin face aux Limbourgeois. Cela tombe bien pour les Liégeois puisque les deux formations ont rendez-vous en Cité Ardente ce samedi à 20h pour le compte de la 29ème journée de championnat.