Sans surprise, l’entraîneur liégeois était très déçu des 45 premières minutes. Ses hommes étaient dépassés et ont surtout manqué d’impact.
« Tout le monde l’a vu : on n’a pas joué en première période. A part Ochoa et Vanheusden, il n’y avait rien. Gand doutait car il y avait beaucoup d’espaces, mais on ne réussissait rien offensivement et défensivement », regrettait Preud’homme.
Le Standard s’exporte mal et ce match à Gand en est une nouvelle preuve. « On essaie de mettre en place une équipe qui joue au foot, à la maison et en déplacement. On essaie de pratiquer du bon foot donc on fait confiance à cette équipe, aussi dans les matches en déplacement donc. Il faudra peut-être penser à changer son fusil d’épaule, mais les moyens sont limités pour changer complètement, surtout à l’heure actuelle. Il faudra y réfléchir car ça se répète trop souvent. »
Peut-être penser à changer notre fusil d’épaule à l’extérieur
Les Gantois méritent amplement leur succès, mais les Rouches peuvent s’en vouloir. Un partage, qui aurait été bon à prendre, semblait très accessible. « Avec tout le respect que j’ai pour Gand, qui était en plein doute après deux défaites, si on avait joué normalement, sans être super bon, on aurait pu au moins ramener un point, si pas gagner cette partie. »
« Je ne m’explique pas cette différence de niveau, par rapport à la victoire contre Lokeren le week-end dernier par exemple. Je vais chercher, c’est mon boulot. La fin de match ? Gand a bien manœuvré. Puis les quatre minutes de temps additionnel se sont transformées en une minute et demie. Les Gantois ont réagi professionnellement. »
