Le Standard a plusieurs « capitaines » attitrés ; depuis que Sébastien Pocognoli est sorti du onze, c’est Paul-José Mpoku qui porte le brassard. Un rôle qu’il remplit avec passion. Parfois un peu trop ?
On le sait : Paul-José Mpoku est une « grande gueule ». Sur le terrain comme en zone mixte, le capitaine du Standard n’a pas sa langue en poche, fait le show et n’hésite pas à dire ce qu’il pense. Un comportement qui en fait l’un des chouchous de Sclessin et un leader charismatique. Mais « l’autre » capitaine, Sébastien Pocognoli, révèle qu’il tempère parfois son cadet.
« Porter le brassard, ce n’est pas toujours facile, surtout quand on est Liégeois », explique « Poco » à la Dernière Heure. « Il y a une attente, une pression qu’un étranger ne ressentira peut-être pas. Polo et moi, nous avons une personnalité différente ; je suis introverti, lui extraverti. Je lui dis d’ailleurs parfois de se calmer, car c’est un peu trop », pointe le défenseur. « Il est encore jeune et écoute ce qu’on lui dit. Le Standard dispose de quatre capitaines qui remplissent bien leur rôle ».
Pocognoli, de son côté, espère revenir dans le coup en playoffs. « Je ne revendique rien après ma blessure, mais le coach est loyal et je sais que si je fais le maximum, je recevrai encore ma chance ».