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Michel Preud’homme dévoile le nom du joueur qui mérite le Soulier d’Or

Le 65e Soulier d’or sera décerné ce mercredi soir à Puurs. L’entraîneur du Standard a donné son avis. La majorité des observateurs pensent que c’est le joueur dur Club de Bruges, Hans Vanaken, qui sera récompensé.

« Je pense aussi que c’est Hans Vanaken qui sera couronné, de par sa régularité », déclare Michel Preud’homme dans des propos relayés par Sudpresse. « Mehdi Carcela est un joueur qui, par son talent, devrait être un jour Soulier d’Or, mais je ne sais même pas si cela l’intéresse vraiment (rires)… Je crois que pour Mehdi, un titre collectif est plus important qu’un Soulier d’Or. Si Vanaken s’impose, c’est au vu de sa régularité et peut-être de sa manière d’être, qui est différente de celle de Mehdi, en dehors du terrain. »

MPH avait remporté le trophée à deux reprises, en 1987 et 1989 sous le maillot du FC Malines. Hans Vanaken pourrait devenir, après José Izquierdo (2016) et Ruud Vormer (2017), le troisième Brugeois de suite lauréat. « Il le mériterait avec ce qu’il montre depuis quatre ans et son arrivée à Bruges. Et même déjà à Lokeren, même s’il a franchi un palier en arrivant au Club. Je crois que cela sera pour lui. Mais il ne faut pas oublier de souligner la qualité individuelle d’un Carcela, qui est un Soulier d’Or en puissance. C’est dommage s’il ne l’a jamais au final, mais il y a d’autres exemples. Cela a à voir aussi avec le fait que ces joueurs quittent la Belgique… »

« Hans a une qualité exceptionnelle : il voit ce qu’il se passe longtemps avant les autres », précise Michel Preud’homme qui avait eu le joueur sous ses ordres en Venise du Nord. Quand il reçoit le ballon, il sait déjà ce qu’il va faire. Il a une vue panoramique. Je n’oublierais jamais ceci : à l’entraînement, vous en avez toujours qui rouspètent sur les décisions de l’arbitre. Vanaken est de ceux-là parce qu’il sait jouer, il sait faire l’exercice et surtout il voit tout ce qui se passe autour. Souvent, quand il rouspétait parce que je laissais jouer et parce que la phase se déroulait comme je voulais la voir, il se plaignait que je ne sifflais pas la faute. ‘Coach, c’était faute’, et je répondais que je le savais… Il voit tout », a conclu Michel Preud’homme.

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