Michel Preud’homme déplore l’avalanche de blessés au Standard: «Deux jours pour récupérer, c’est trop peu»

« Ce qui pose problème, ce n’est pas de disputer beaucoup de matches, parce que les joueurs sont préparés à ça et qu’on a bâti un noyau pour pouvoir le faire », confie l’entraîneur liégeois, qui verrait d’un bon œil la programmation d’un match le lundi pour une équipe qui s’est produite le jeudi précédent en Europa League. « Ce qui est tuant, c’est de jouer tous les trois jours, avec deux jours de récupération seulement entre deux rencontres. C’était notre lot après chaque rendez-vous de Coupe d’Europe et ça l’a été entre Arsenal et Anderlecht et entre Anderlecht et l’Antwerp. Et ce sera entre le cas entre l’Antwerp et Waasland-Beveren. C’est mortel parce qu’il nous manque une journée de récupération. »

Qui, aux dires de Preud’homme, aura pesé lourd dans l’élimination du Standard de la Coupe de Belgique. « Je suis certain que si on avait joué face à l’Antwerp jeudi plutôt que mercredi, on aurait affiché un autre visage en deuxième mi-temps. De même, cela aurait été différent d’affronter Anderlecht en soirée plutôt qu’à 14h30, parce qu’il y aurait eu une sieste de deux heures en plus, et je vous assure qu’à cette période-ci de l’année, ça fait énormément de différence. L’espace entre les matches, à répétition, est trop court… »

Double handicap

D’autant que les blessés se sont accumulés. « Sans cela, on aurait pu changer quatre ou cinq joueurs d’un match à l’autre, mais maintenant, on ne le peut pas. On a donc un double handicap à ce niveau-là. Quand on a les deux problèmes en même temps, c’est très compliqué. »

Le Standard devra pourtant se remettre dans le bon sens de la marche alors qu’il a reporté toutes ses ambitions sur le championnat. « L’équipe a confiance en la manière dont on joue et voit aussi ce qu’on crée », dit MPH. « À Arsenal, on a été balayé mais dans tous les autres matches, peut-être à l’exception d’Anderlecht où on aurait pu faire match nul, on aurait pu gagner. C’est positif. On sent qu’il ne manque pas grand-chose, mais ces moments-là sont importants. À nous d’être encore meilleurs… »