Ce mardi, Medhi Carcela s’était présenté devant la Commission des litiges aux côtés de Pierre Locht, le directeur juridique du Standard. Le joueur clé des Rouches était poursuivi pour un doigt d’honneur adressé au corps arbitral.
Le parquet fédéral de l’Union Royale belge de football (URBSFA) souhaitait infliger deux matchs de suspension et deux mille euros d’amende à Mehdi Carcela pour son doigt d’honneur lors du Clasico du 3 février dernier contre Anderlecht (2-1). « Un geste inacceptable quand une quarantaine de caméras sont braquées sur vous », selon le procureur Kris Wagner.
Le jouer du Standard, assisté par le directeur juridique des Rouches, Pierre Locht, a comparu ce mardi devant la Commission des Litiges. Le Standard a contesté quant à lui la procédure.
« Le Parquet n’a pas la qualité pour poursuivre ce genre de geste, car il doit s’appuyer sur un rapport de la Review Commission », a expliqué Pierre Locht dans des propos relayés par Sporza. Cette Review Commission a été supprimée pour la D1A, et remplacée par le VAR. Selon les Rouches, si le VAR n’a pas sanctionné Carcela, le Parquet ne peut introduire une action.
Le Parquet a tenté de justifier son action, pendant que le club liégeois a affirmé qu’il l’estimait irrecevable. Mehdi Carcela a expliqué que son geste était dû à la frustration d’avoir vu son but annulé et qu’il visait le VAR et non le corps arbitral.
Étant donné que les plaidoiries ont duré assez longtemps et qu’il était nécessaire de vérifier les différents points de règlement, la Comission des Litiges a décidé de rendre sa décison le 26 février, ce qui veut dire que Carcela pourra jouer vendredi contre La Gantoise.
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