De retour à Sclessin après ses aventures à l’étranger, l’ancien attaquant rouche et mauve a confirmé qu’il retrouvait ses meilleures sensations sous le maillot anversois.
Présent dans pratiquement tous les bons coups, Mbokani a été un poison pour la paire centrale Luyindama – Laifis. Dans le jeu au sol comme aérien, il s’est montré le plus fort. S’il a d’abord trouvé le poteau d’Ochoa, le Congolais s’est montré décisif en obtenant le pénalty et en déviant bien pour Lamkel Ze sur le but du break.
« La victoire de l’équipe compte avant tout, je suis très content. Je ne suis pas encore à 100%, mais le travail à l’entraînement paie. Y avait-il pénalty sur moi? Oui, il me pousse dans le dos, c’est bien faute », réagissait Mbokani. Contrairement à Bolat et Van Damme, il ne fut pas accueilli aussi chaleureusement. « Ce n’est pas la première fois, ça ne changeait rien du tout », souriait l’ancien Mauve.
L’Antwerp a réalisé une prestation solide pour repartir avec les trois points, ce qu’aucune équipe n’avait plus fait depuis plus d’un an en championnat. « On a bien défendu, on a bien écouté le coach qui avait demandé d’être solide derrière et dans le milieu. Mon avis sur le Standard? On voit qu’ils ont des faiblesses, mais ça reste une bonne équipe. »
L’Antwerp, c’est comme le Standard de l’époque
Face à son ex-équipier en équipe nationale, l’attaquant de 32 ans a été le plus fort. « Je connais bien Luyindama. C’est un bon joueur, mais il est un peu lourd, je sais donc comment m’y prendre. Puis je sais dribbler un homme, et je savais où il aime bien aller au duel. »
Mbokani n’a pas traîné pour devenir un pion important à l’Antwerp. « C’est un peu comme le Standard de l’époque, je connais tout le monde et c’était plus facile pour moi. On vise une qualification pour les Play-Offs 1, on continue à regarder derrière nous au classement. »
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