Ricardo Sa Pinto, dix ans après, vous découvrez un nouvel environnement au Standard.
J’ai assisté à l’inauguration de l’Académie mais je n’avais encore jamais eu l’occasion d’y travailler. Toutes les conditions sont réunies ici pour faire du bon travail. Et je l’ai dit aux joueurs. Vous êtes passionnés par le foot et vous avez tout pour travailler sereinement au haut niveau. Que voulez-vous de plus ? Alors chacun doit tout donner. Et cela commence par moi.
Avec ce premier entraînement ouvert au public, le Standard entame une nouvelle page ?
Et j’espère que ce sera une bonne page. Je veux faire partie de cette belle histoire que nous voulons construire ensemble avec la direction, les joueurs et les supporters.
Avec l’envie de transmettre au groupe votre passion ?
Comme coach, j’ai la même passion que comme joueur. Je ne peux rien faire sans elle. Le football, c’est ma vie et je mourrai avec le football. Je ne me vois pas faire autre chose. Je suis d’ailleurs chanceux d’avoir trouvé un deuxième job dans ce milieu. Or, c’est difficile d’être entraîneur car il y a plus de responsabilités et d’exigences pour votre mental et votre jeu.
Toutefois, avec 17 éléments à l’entraînement, le groupe est loin d’être au complet.
En plus de Pocognoli, 8 joueurs vont nous rejoindre la semaine prochaine. Et peut-être d’autres. En attendant, j’ai besoin que tout le monde donne le maximum en affichant de l’ambition pour ramener ce club là où il doit être. Et cela durant toute la saison. C’est avec l’union de tout le monde qu’on pourra faire de bons résultats.
Certains éléments ont déjà été écartés. Les premières semaines de cette préparation seront-elles importantes pour les autres ?
J’ai analysé des matches de la saison passée. Je vois désormais les joueurs à l’entraînement et j’ai le temps aussi pour évaluer ceux qui n’ont pas beaucoup joué lors du dernier championnat. Avec moi, tout le monde recommence à zéro et chacun à sa chance. Aux joueurs de faire leur boulot pour me convaincre de leurs qualités.
En attendant d’autres renforts ?
On va améliorer l’équipe. Olivier Renard travaille sur certains dossiers qui peuvent nous aider. Pour chaque position souhaitée, j’ai donné une liste. Mais Oli connaît mieux que moi le budget du club.
Le calendrier des matches amicaux a été élaboré avant votre arrivée. Ce programme vous convient-il ?
Vu le timing de mon arrivée, je n’ai pu que donner mon opinion en demandant certains ajustements. Ce serait bénéfique d’améliorer le niveau des adversaires car j’ai besoin d’une opposition plus forte en fin de préparation. Mais on y travaille pour trouver un adversaire d’un bon calibre. Et durant cette préparation progressive, je vais mettre l’accent sur certains domaines spécifiques dont j’ai besoin en match comme la force, l’intensité et la résistance physique pour s’adapter au style de jeu que je veux obtenir.
Quelle va être votre marque de fabrique ?
Travailler 24 heures sur 24 et ne pas dormir. En fait, ce sont trois mots : sérieux, travail et ambition. Je veux toujours gagner et j’ai besoin d’une équipe unie, organisée et ambitieuse où chacun comprend qu’il ne joue pas pour lui mais pour son club. Mon style de jeu ? Une équipe qui évolue avec beaucoup d’intensité que ce soit en 4-4-2 ou 4-2-3-1. Je veux jouer offensivement, contrôler l’adversaire, mieux jouer que lui. C’est le but et je dois créer un chemin pour y arriver. Mais cela doit se faire étape par étape. C’est le deuxième entraînement et tout va bien puisque c’est le début. Mais je suis content avec ce que je vois au niveau de l’ambiance et de la concentration. Et on en a besoin car par rapport à ma période de joueur ici, je vois que d’autres formations sont devenues très compétitives. C’est une grande différence par rapport à il y a dix ans.
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