Agé de 19 ans seulement, le petit médian namurois a fêté ses grands débuts dans un match décisif pour la meilleure important dans la course pour la meilleure place sur le podium. S’il n’a joué que la première mi-temps, il n’a pas manqué sa première.
Présent dans le noyau pro depuis les premières semaines de la saison actuelle, Lindon Selahi se rapprochait d’une première montée au jeu en 2018. Ce sont finalement les absences conjuguées d’Agbo Uche et de Marin qui lui ont offert une première au niveau pro en fin de Play-Offs 1, alors qu’on attendait plutôt Luyindama ou Koutroubis dans le rôle de médian défensif.
« J’ai appris ma titularisation hier soir, mais je n’étais pas vraiment étonné », expliquait-il. « Je ne pensais à rien, puisque je me sentais toujours prêt à jouer », assurait-il. « J’ai tout de même ressenti un peu de stress, mais j’ai essayé de gérer ça pour aider au mieux l’équipe. Je n’ai pas calculé le public, il y avait 22 hommes sur le terrain et je me suis concentré là-dessus.
Un peu de stress
Dans la ‘grande famille’ du Standard, Lindon Selahi a pu se montrer à l’aise sur la pelouse, se montrant utile par ses efforts aux côtés de Cimirot, plus dans un rôle de guide jeudi après-midi. « Les consignes que l’on m’avait données ? Jouer simple, récupérer des ballons et ne pas prendre de risques. J’ai essayé de les respecter, en donnant tout. Tout le monde m’avait aidé et conseillé après l’annonce de ma titularisation mercredi soir. »
Averti, il a été remplacé au repos par Carlinhos. « C’était un choix tactique car on subissait pas mal et on se retrouvait bas. Comme j’avais pris une jaune, le coach a préféré ne pas prendre de risque. Un pénalty de ma part sur Morioka ? L’arbitre n’a pas sifflé, il a pris la bonne décision », glissait-il.
L’ancien joueur de Jambes, arrivé au Standard à ses douze ans avant de connaître un passage à Anderlecht, le reconnaît : jouer en pro est bien différent qu’en Espoirs. « Le rythme est bien plus élevé, il y a beaucoup plus de mouvements, avec des joueurs qui partent dans le dos. On peut dire que j’ai plus appris en 45 minutes en pro que sur une saison d’U21 », souriait le Belgo-Albanais.