Le Liégeois a fêté son 200e match avec le Standard vendredi dernier. S’il ne joue que très peu, le Belgo-Haïtien reste pourtant important. Dans le vestiaire, son rôle est très apprécié.
L’ovation du public lors de sa montée au jeu face à Lokeren était une confirmation de plus : tout le monde respecte Réginal Goreux chez les Rouches. Il n’a joué que 100 minutes sur les deux dernières saisons, mais c’est pour son rôle dans le vestiaire qu’il reste un joueur important pour le club.
Avec des joueurs comme Pocognoli, Mpoku et Gillet, entre autres, il représente bien l’esprit liégeois, l’ADN Standard. Et comme l’avait pensé le président Venanzi, ces leaders sont de très bons relais pour leurs différents coaches. Le vestiaire vit très bien chez les Rouches et Réginal Goreux s’assure de montrer l’exemple.
« C’est une icône au Standard. Qu’il joue ou pas, il est toujours présent », explique Maxime Lestienne. « Il nous donne toujours des conseils, il nous motive lors de chaque match. Je suis très content pour lui qu’il soit monté. C’est un super capitaine pour l’équipe. On écoute les anciens, ils sont très importants au club. On se doit de les écouter. »
Réginal Goreux est aussi là pour aider les plus jeunes du noyau. Zinho Vanheusden a d’ailleurs tweeté en l’honneur du leader juste après la victoire contre Lokeren.
Le boss ❤️ https://t.co/SgJcs8qYRo
— Zinho Vanheusden🇧🇪 (@ZinhoVanheusden) 15 février 2019
Même si Deschacht avait réduit l’écart à 3-1, Michel Preud’homme pouvait lancer un jeune pour les cinq dernières minutes mais c’est Goreux qui a été choisi avant Balikwisha. « J’estime qu’il le méritait. Il fait partie du noyau et montre de bonnes choses à l’entraînement. Il a progressé lui aussi par rapport au début de saison », commentait le coach.
Il le méritait – Michel Preud’homme
Il n’est effectivement pas évident pour MPH de récompenser tout le monde. « Senna Miangue se donne et travaille bien. Il essaye vraiment d’acquérir le niveau qu’on attend de lui, mais pour le moment, je ne peux lui donner du temps de jeu. Et il n’est même pas dans les 18. Je sais que c’est dur pour lui, mais il ne baisse pas les bras. Ça a été pareil pour Régi. »