Ce quart de finale à Sclessin fut une rencontre à deux visages, avec un Standard plus fort avant le repos, mais trop court à tous niveaux après la pause. L’Antwerp en a pleinement profité pour faire parler de ses atouts.
L’Antwerp avait commencé à repointer le bout du nez avant de faire basculer la rencontre en l’espace de trois minutes. La différence semblait déjà faite avant que Mbokani ne tue tout suspens. « On sentait qu’ils avaient moins de fraîcheur en seconde période, le coach nous a donc dit de pousser. On a prouvé que l’on était plus frais et plus fort physiquement », a réagi Dino Arslanagic.
Alexis De Sart, autre ex-rouche qui fêtait sa première victoire à Sclessin, en disait plus. « On savait qu’ils enchaînaient beaucoup de matches, et qu’ils allaient être plus fatigués en seconde période. On n’a pas fait exprès de jouer moins bien en première période, mais on a décidé de jouer un peu plus haut, on les a mis sous pression dès le début de la deuxième et ça a payé. »
On avait pu faire tourner contre Eupen
Le médian confirme que la confiance était alors grande dans leurs rangs. « On a vu que le Standard n’avait pas spécialement de ressources pour revenir, ils avaient déjà dû faire un changement avant la mi-temps et la fatigue a dû jouer son rôle. On a profité de cela, mais le résultat est mérité. »
Alors que le Standard venait de défier Arsenal et Anderlecht sur la dernière semaine, l’Antwerp n’a eu qu’un sobre adversaire dans son Bosuil samedi. « On a pu faire tourner un peu contre Eupen samedi, on pouvait arriver ici avec des joueurs frais et ceux sur le banc pouvaient apporter du dynamisme. C’est ce qui s’est passé, ça a fait la différence », conclut De Sart.
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