Après que Rednic ait qualifié le Standard pour l’Europe, l’ancien président du club principautaire avait surpris en détrônant le Roumain pour un inconnu israélien.
Dans un entretien accordé à Sudpresse, Duchâtelet n’a pas hésité quand il a dû donner le nom du meilleur entraîneur avec qui il a travaillé : « Luzon. Lui aurait dû être champion. C’est lui qui a mis Mpoku, a donné des chances aux jeunes, Michy et d’autres, et son système a fonctionné. C’est lui qui, dans l’histoire du Standard, a pris le plus de points. »
Le comportement de Luzon faisait beaucoup parler à l’époque. Mais cela marchait assez bien avec ses joueurs. « On est resté en contact. Et dire qu’on l’a traité de clown parce qu’il gesticulait sans cesse devant son banc… Ça a été induit par des commentateurs, et Luzon a eu le désavantage de venir juste après la non-reconduction de Rednic. Donc, c’était mauvais. Au niveau profil psychologique, Sa Pinto est le même, mais maintenant, on parle de grinta. On en revient aux erreurs de communication. L’introduction de Luzon a été mal faite. Avant même de venir, il avait des contestataires, tout était contre lui. Ce n’est pas sa faute, c’est plutôt la mienne.
Il y a beaucoup de choses qu’on ne peut pas dire en football
« Si j’avais temporisé sur la succession de Mircea Rednic, une semaine ou deux, je n’aurais pas eu ces problèmes. Mais je n’ai pas voulu être malhonnête vis-à-vis du Roumain car je savais que je ne continuerais pas avec lui. J’ai en fait été trop honnête. J’aurais dû en dire plus sur le départ de Rednic? Il y a beaucoup de choses en football qu’on ne peut pas dire. Je n’aime pas nuire. Si je peux l’éviter… »
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