Après avoir débuté par une victoire à Sclessin, le Standard va enchaîner deux déplacements qui lui réussissent rarement : tout d’abord à La Gantoise, avant de se rendre à Bruges.
Les Rouches retrouvent la Ghelamco Arena, où ils avaient déçu il y a quelques semaines. Les Buffalos avaient répondu présent alors qu’ils étaient dos au mur, cette fois ils devront se relever d’une belle claque prise à Bruges. « C’est difficile de tirer des enseignements, car après l’expulsion de Vadis, il n’y avait plus beaucoup d’intérêt », a déclaré Michel Preud’homme. « Mais on connaît déjà beaucoup de choses sur cette équipe qu’on a affronté chez elle il n’y a pas si longtemps et qui n’a pas énormément changé depuis. »
Le coach liégeois espère voir un meilleur équilibre. « Pour l’avoir, il faut soit forcer sur le jeu offensif, soit sur le jeu défensif. Comme chaque entraîneur, le but recherché est d’avoir un bon bloc derrière et un devant, mais il faudra être attentif en perte de balle comme en possession. Et être moins naïf, comme ce fut le cas dès la première minute à Gand avec une contre-attaque subie à trois contre quatre. »
Un bon résultat est temporaire
Le Standard aborde un moment particulièrement important. Ces déplacements à Gand et à Bruges en l’espace de six jours lui propose un (nouveau) grand test. « Mais ce sera difficile partout. Est-ce que la différence se fera à l’extérieur? On remarque aussi qu’aucune équipe en Play-Offs n’a encore gagné ses cinq rencontres à domicile (NDLR : le Standard l’avait tout de même fait en 2011). Avec les qualités des adversaires, tout peut arriver. Et on sait qu’un bon résultat est temporaire. »
Michel Preud’homme est le coach le plus expérimenté de la bande, il connaît mieux que quiconque le côté imprévisible des Play-Offs 1. « On passe par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. L’année du titre avec Bruges, on a commencé en tant que leader de la phase classique, puis on a battu Gand et Ostende. Avant qu’on enregistre deux défaites de suite. Puis trois victoires ont suivi. Il faut savoir être fort mentalement : garder les pieds sur terre si tu gagnes, et recommencer en cas de revers. »
Cette fois, le Standard aura eu plus de temps de récupération que son adversaire. « Avec la Coupe d’Europe, on a souvent affronté des équipes qui avaient cet avantage. Cette fois, c’est notre tour et oui, c’est toujours mieux d’avoir ces deux jours de plus. »
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