Toujours en quête d’un nouveau club après la fin d’une décennie passée au service de Lokeren, Barry Copa, l’ancien international ivoirien, connaît parfaitement Sabri Lamouchi, le possible futur entraîneur du Standard. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il l’apprécie tout particulièrement, tant pour ses qualités humaines que de tacticien !
« Franchement, si le club liégeois fait appel à ses services, je suis sûr qu’il ne sera pas déçu », explique le portier de 37 ans, qui profite actuellement d’un peu de repos bien mérité. « Il serait parfait pour le Standard ! Humainement, c’est un grand monsieur, qui parle avec tout le monde, qui respecte tout le monde, qui est discret quand il le faut. Au-travers de ses discours, il s’impose naturellement sans mettre en avant sa formidable carrière de joueur, qui l’a menée dans de grands clubs comme Monaco, l’Inter ou Marseille, pour ne citer qu’eux. Il paraît que Zidane fait pareil au Real, ce qui est plutôt bon signe. La pression, il la connaît pour l’avoir notamment subie à Giuseppe Meazza, une enceinte impressionnante qui, toutes proportions gardées, me fait penser à Sclessin. En outre, c’est quelqu’un d’humble, à l’écoute, qui a réussi de belles choses quand on lui a demandé de reconstruire des bases solides chez les Eléphants ivoiriens. Si je ne me trompe pas, c’est ce qui sera demandé au nouvel entraîneur du Standard, non ? »
Entre 2012 et 2014, c’est à la tête de la sélection de la Côte d’Ivoire que le Français d’origine tunisienne effectua ses débuts en tant qu’entraîneur. Appelé au chevet d’une sélection riche de stars mondiales mais qui venait d’échouer à la deuxième place de la CAN, il fit d’emblée l’unanimité au sein de son groupe, si l’on s’en réfère à ce qu’en dit Copa.
[quote]« Il adore travailler avec les jeunes, leur accorder sa confiance tout en ne négligeant pas les plus anciens »[/quote]Il a lancé Aurier
Il qualifia les Eléphants pour la CAN en 2013 (élimination en quart de finale par le Nigeria) puis le Mondial, une année plus tard.
« Quand il vous parlait de football, on sentait qu’il s’y connaissait, qu’il aimait profondément son sport », rappelle son ancien gardien. « Il nous concoctait de belles séances vidéo avec ses adjoints, qui étaient invisibles mais tellement importants. Lors des matches, il tentait des choses même s’il exigeait un pressing haut et un jeu de possession. C’est lui qui a lancé des jeunes comme Serge Aurier (PSG) ou Giovanni Sio (Rennes) mais aussi un garçon comme Serey Die (FC Bâle). C’est lui qui a fait accepter à Didier Zokora de redescendre en défense centrale pour nous permettre de mieux construire de l’arrière. Il adore travailler avec les jeunes, leur accorder sa confiance tout en ne négligeant pas les plus anciens. Je me souviens aussi de son audace lors du Mondial au Brésil, alors qu’on était menés au score par le Japon. Il avait fait monter Drogba aux côtés et non en place de Wilfried Bony. Et on avait gagné ce match ! Je serais vraiment curieux de le voir au Standard… »
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