Le quart de finale de Coupe de Belgique entre le Standard et l’Antwerp, disputé mercredi soir à Sclessin, a dégénéré suite à des gestes provocateurs de Lamkel Zé envers le public liégeois. Déjà critiqué dans la presse et pointé du doigt par ses propres coéquipiers, le Camerounais “a une responsabilité évidente” et est “à l’origine des incidents”, selon le rapport du match delegate que nos confrères de la DH ont pu se procurer.
Pas de surprise. Selon le match delegate, Lamkel Zé est le principal responsable des incidents survenus à Sclessin, mercredi soir. Alors qu’il venait d’obtenir un corner et que son équipe filait droit vers la qualification, l’Anversois a provoqué le public local par des gestes du bras.
“C’est l’attitude grotesque d’un joueur adverse qui a provoqué notre public et qui a mis le feu aux poudres. Nous ne pouvons pas l’accepter”, condamnait Michel Preud’hommes au micro de RTL Sport. Un constat corroboré par des coéquipiers du principal intéressé, à l’instar de Kevin Mirallas. “C’est malheureux parce que c’était déjà 1-3, on n’avait pas besoin de ça (…) On va encore lui parler, parce que ce sont des choses qu’il ne doit pas faire. C’est une élimination qui fait très mal au Standard, il n’y avait pas besoin de chambrer.”
L’observateur officiel dépêché par l’Union belge épingle quatre autres joueurs: Bolat, Leye, Lestienne et Hoedt. “Mais il est difficile de dire avec certitude si des tirages ou des poussées (…) constituent des agressions ou des tentatives visant à séparer les joueurs ou membres du staff”, précise le rapport dont certains extraits sont relayés par la DH.
C’est notamment sur base de ce rapport que la fédération va décider de sanctionner ou non les différents intervenants.
Il est clair qu’il y a provocation à l’egard du public mais les joueurs n’étaient pas obligés de réagir. Et qui a-t-on vu se jeter en premier sur le guignol, nos as Vojvoda et Bolchévique en tête..qui se fait exclure alors qu’on aurait bien besoin de lui (a defaut d’autres) pour terminer l’année i