Yannick Ferrera : « Qu’ils se libèrent plus »

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Yannick Ferrera espérait une autre entrée en matière, mais il savait que «quand on est malade, on ne guérit pas en quelques jours».

S’il a vu de bonnes choses – «de l’intensité, de l’envie, une volonté de ne pas baisser les bras» -, l’entraîneur liégeois a aussi vu «quels thèmes on va devoir travailler dans les prochains jours».

Les phases arrêtées, d’abord. «On n’a eu que quatre jours pour les préparer, et il y avait d’autres choses à travailler. On aurait pu se concentrer sur ça uniquement, mais on aurait dû en faire moins sur d’autres thèmes.» Les Rouches étaient onze dans le rectangle, dans un mélange de défense de zone et d’individuelle. «J’ai toujours travaillé comme ça, le jour où j’estimerai que je dois changer, je le ferai», se défendait-il.

L’autre gros chantier qui attend Ferrera est plus psychologique que tactique ou technique. «Dans la tête, pour les joueurs, je pense que c’est compliqué en ce moment, il y a un manque de confiance. Certains n’osent pas aller vers l’avant. Je souhaiterais qu’ils se libèrent plus.» Le résultat ne facilite pas le travail, même avec la meilleure volonté du monde…

Interrogé sur son choix de titulariser Yattara à la pointe de l’attaque, l’entraîneur liégeois s’expliquait: «Sur base de ce qu’il a montré à l’entraînement, il me semblait être le mieux en jambes de tous les attaquants». Remplacé à l’heure de jeu par Emond, l’ancien attaquant de Lyon a confirmé qu’il avait du mal à être un finisseur, ce qui est toujours problématique pour un avant.

Dossevi, lui, a laissé une meilleure impression: «Il a tenté des frappes, avait un bon placement, il a essayé d’amener de la vitesse, mais il pourra en apporter plus quand il sera encore mieux, sur le plan physique.»

 

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