N’ayant pas grand-chose à perdre dans cette histoire, le Sporting s’était logiquement fait discret, mardi, lors de son passage devant la Commission des litiges.

C’est donc tout aussi logiquement que les dirigeants ont fait savoir hier qu’ils acceptaient la sanction qui leur a été infligée, à savoir une amende de 5.000 euros et un match à huis clos avec sursis. «Mon premier sentiment après ce verdict est que, quelle que soit la décision, il y aura toujours des frustrés », analysait hier Mehdi Bayat. «Quoi qu’il en soit, la chambre extraordinaire de la commission des litiges a donné son interprétation du règlement. Pour ma part, en tant que dirigeant du football belge, j’espère surtout que ce signal fort sera compris par les supporters.

Le but n’est pas de savoir après combien d’incidents on interrompt un match mais bien d’empêcher que des supporters décident du résultat d’une rencontre. » L’administrateur- délégué du club carolo compte d’ailleurs intensifier les discussions (déjà existantes) avec ses clubs de supporters afin de les conscientiser sur les risques qu’encourt le Sporting suite à ce sursis. «Mais au-delà de ça, sans prôner la violence, j’aimerais que les supporters jouent davantage un rôle et empêchent ces individus isolés d’agir. »

Pour Charleroi, le dossier est donc clos… à moins que l’appel du Standard devant le CBAS n’oblige le club à se défendre à nouveau. «Le Standard a le droit d’aller en appel et il faut donc le respecter. Quant à l’implication de Charleroi là-dedans, à l’heure actuelle, je ne la connais toujours pas. » Cet appel rend en tout cas l’issue du dossier toujours incertaine alors que la fédération avait agi très rapidement. «Je suis d’ailleurs content que ce dossier ait été pris en main plus vite que celui de l’année dernière », concluait Mehdi Bayat.

Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège

Commentaires

Commentaires