William Vainqueur est confiant pour la deuxième moitié d’une saison qu’il veut finir en champion. Et après?

Sur la tête, il a une casquette avec les initiales MB, comme Michy Batshuayi, l’homme qui valait 8 millions. William Vainqueur est-il un fan de l’attaquant du Standard? Le médian français sait en tout cas qu’il aura besoin du Diablotin, très courtisé (voir par ailleurs), s’il veut toucher du doigt son objectif: le titre de champion. «C’est un pion essentiel de l’équipe, il peut débloquer un match à lui seul, comme Imoh (Ezekiel).»

Débloquer son jeu offensif, le Standard a su le faire lors des dernières semaines de 2013. «C’est vrai qu’on a produit plus de jeu, alors qu’avant on n’a pas joué certains matches comme il le fallait… mais on gagnait», admet Vainqueur. Interrogé sur les chances liégeoises dans la course pour le titre, il assure: «On a le potentiel, on n’est pas loin d’avoir la meilleure équipe de Belgique! Mais il faudra être intelligent et ne pas perdre contre des équipes supposées plus faibles. »

Avec le noyau tel qu’il est constitué – «j’espère qu’on va aller au bout tous ensemble» -, voire avec l’équipe-type qui semble se dégager. Titulaire indiscutable, Vainqueur ne souhaite d’ailleurs pas se prononcer sur celui qui doit l’accompagner dans l’entrejeu: «Tout le monde sait et voit qu’avec Yoni (Buyens) on se connaît par cœur. Mon boulot est plus défensif avec lui qu’avec Julien (de Sart), qui joue plus bas, ce qui m’offre plus de libertés offensives. » Il ne tranche donc pas, «laisse ça au coach».

S’il doit trancher un débat, finalement, c’est celui qui se rapporte à son «jeu à la carte». Car Vainqueur peut être bon voire très bon contre les «grands», mais moins appliqué contre les «petits», estiment certains analystes. «Cette critique était peut-être vrai il y a un an et demi, mais plus maintenant», coupe-t-il. L’autre sujet qui le «fâche», c’est l’arbitrage. Exclu deux fois (à Anderlecht, sévèrement, et au Lierse, justement), il estime: «Dans un autre championnat, il y a des cartes que je n’aurais pas prises. Je fais avec, mais je ne changerai pas mon jeu. »

C’est donc comme ça qu’il veut être champion. Et après? «J’ai besoin de titres, puis de découvrir pas mal de choses. Cela peut être la Ligue des champions avec le Standard… ou un autre club, je ne sais pas.» Fan de l’Angleterre, il se laisse aussi tenter par le championnat allemand, «qui commence à rentrer dans mon cœur quand je vois le niveau, l’ambiance dans les stades». Mais avant de penser, éventuellement, à l’été prochain, il veut se concentrer sur la conquête du titre.

Source : lavenir.net