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Tout comme le groupe, Ivan Vukomanovic a dû réaliser son autocritique.
Désabusé mercredi soir, Ivan Vukomanovic était plus serein ce vendredi après-midi, 124 heures après l’annonce des nouvelles mesures.
« Il fallait réagir. Nous avons décidé de ces mesures ensemble, avec la direction. On s’est mis à table jeudi matin et chacun a pu s’exprimer. Quand tu n’es pas bon, ce n’est qu’en t’entraînant davantage que tu hausseras ton niveau. C’est pourquoi le nombre de séances quotidiennes a doublé. » Une réunion à laquelle Roland Duchâtelet n’a pas participé, laissant le soin au vice-président, Bruno Venanzi, à son conseiller sportif, Axel Lawarée, et au staff technique de mener les débats.
Ce qui a particulièrement touché Ivan Vukomanovic, c’est le manque de volonté, de rébellion de ses hommes. Il regrette que Sclessin soit passé de l’enfer à la plaine de jeu.
« Quand j’étais joueur, un jour avant de venir à Sclessin, on était déjà stressés. On savait qu’on allait souffrir, que l’adversaire allait nous rentrer dedans. Aujourd’hui, on a perdu cette identité. Cela me fait mal. C’est beaucoup plus facile aujourd’hui de venir s’imposer à Sclessin. »
Alors qu’il a été question d’un changement de capitaine, le Belgo-Serbe a remis les pendules à l’heure. « Il n’est pas question de retirer le brassard à Jelle. Il y a eu une mauvaise communication. Van Damme est toujours capitaine, Ciman et De Camargo suivent dans la hiérarchie. »
Suite au nouveau planning, Ivan Vukomanovic a dispensé deux séances hier au lieu d’une. Il a expressément demandé à ses joueurs de ne pas se faire de cadeau pendant la semaine.
« J’ai dit aux garçons de se lâcher, d’y aller. Ainsi, ils sont obligés de mettre leurs protège-tibias. Lorsque j’évoluais en Russie, c’était une obligation. Nous avions 1.000€ d’amende si nous ne les mettions pas. Je veux retrouver de l’agressivité saine dans mon groupe. »
Si la direction a voulu conscientiser ses joueurs, le coach principal n’a pas attendu un rappel à l’ordre pour réaliser son autocritique.
« J’avoue que je me suis posé des questions. Si les joueurs étaient parvenus à relever la tête et que, subitement, ils replongent, c’est peut-être que l’approche n’était pas bonne. Je me suis remis en question en me demandant ce que j’avais fait de mal pour qu’on en arrive là. »
Étonnamment, c’est après la confirmation de Vuko au poste de T1 que les résultats négatifs se sont enchaînés.
« Honnêtement, je me suis demandé s’il n’y avait pas un relâchement chez mes joueurs après ma confirmation. Je me suis demandé, avant Rijeka, si mon message passait toujours aussi bien. »
L’apprentissage de Vukomanovic en tant que T1 devait donc passer par là. « En deux mois, j’ai tout connu ! J’ai toujours voulu faire passer les choses de façon très humaine. Peut-être qu’il faut parfois durcir le ton et s’il faut le faire, je le ferai. »
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