Vukomanovic : «J’ai l’impression que ça fait six mois»

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Après s’être imposé dans la douleur au Cercle, mercredi soir, le Standard version Vukomanovic reste un malade qui n’a pas le temps de se poser de question: il enchaîne dès samedi contre Malines, avant une nouvelle semaine bien remplie qui le verra se déplacer à Séville puis à Genk.

Il s’agira de la deuxième sortie à domicile pour «Vuko» dans son costume de T1, après le 0-0 d’il y a huit jours, contre les Andalous. Forcément, vu que le public de Sclessin est privé de victoire depuis la première journée, contre Charleroi (3-0), il n’y a qu’un mot d’ordre. «On ne va pas calculer par rapport au match d’Europa League de jeudi, a prévenu ‘Vuko’. On doit enfin gagner chez nous et j’alignerai donc la meilleure équipe possible.» Vu le nombre de points d’interrogation (voir encadré), le choix est relativement limité, mais il n’empêche, on sent chez l’intérimaire une volonté de changer certaines petites choses. «L’objectif, c’était de retrouver de la solidarité, de fermer la baraque derrière. Ainsi que de reconstruire le moral et renouer avec le plaisir. Même au Cercle, on s’est dit qu’il faudrait rester prudent, qu’il faudrait davantage faire circuler le ballon en début de match, avant de mettre la pression plus haut en seconde période.» La consigne, même si elle est loin d’être appliquée à la perfection, est nouvelle. «C’est vrai qu’Ivan veut qu’on joue au ballon en partant de l’arrière, appuie Laurent Ciman, alors que l’ancien coach ne voulait pas qu’on prenne de risque. J’appréciais beaucoup Guy Luzon, d’autant que c’est lui qui m’a relancé au Standard alors que Rednic ne voulait plus de moi, mais, avec Ivan, c’est légèrement différent: il préfère qu’on joue au ballon, quitte à ce qu’on prenne des risques modérés.»

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