Voici pourquoi Slavo Muslin est le coach du Standard (Vidéo)

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Près d’un mois après l’annonce de l’arrivée de Slavo Muslin comme nouveau coach du Standard, le nouveau président, Bruno Venanzi, nous détaille les raisons qui l’ont poussé, lui et son prédécesseur Roland Duchâtelet, à opter pour le Serbe.

Depuis dix jours, Slavoljub Muslin prend ses marques comme nouvel entraîneur du Standard. Le Serbe de 62 ans n’était pas le premier choix, Bruno Venanzi confirmant avoir discuté avec Eric Gerets « qui n’était pas libre à ce moment-là ».

« On a reçu pas mal de candidatures, dont la sienne qui nous est arrivée indirectement. On l’a rencontré quatre fois et on s’est dit qu’il a tout à fait le profil Standard », explique le nouveau patron avant d’évoquer les critères qui ont particulièrement retenu son attention:

« Il aime le travail, il est là à l’Académie très tôt et la quitte très tard. Il attache de l’importance à l’hygiène de vie des joueurs, à la manière de s’entraîner. Il a aussi une grande expérience du monde du football. Et il est connu pour lancer des jeunes », dont Zinédine Zidane et Bixente Lizarazu à Bordeaux il y a 20 ans.

« Roland ne voulait pas m’imposer un entraîneur qui ne m’aurait pas convenu »

Vu les circonstances du rachat acté mercredi dernier, il fallait aussi que le nouveau coach satisfasse les envies à la fois de Roland Duchâtelet et de Bruno Venanzi. « Roland m’a demandé de le rencontrer parce qu’on était déjà en phase de discussions avancées pour la reprise du club et il ne voulait pas m’imposer un entraîneur qui ne m’aurait pas convenu et il fallait aussi qu’il lui convienne. »

Et quand on lui fait remarquer que malgré sa longue carrière, Muslin n’a pas un palmarès très étoffé pour un président qui vise un trophée tous les deux ans, Bruno Venanzi répond: « Il a quand même été champion trois fois avec l’Etoile Rouge de Belgrade et aussi avec un autre club (NDLR: le Levski Sofia en 2002). Et dans des clubs moins prestigieux, il a aussi obtenu pas mal de résultats, notamment récemment à Krasnodar (NDLR: 6e et 10e sur 16 dans le championnat russe). »

+ Interview complète à lire dans L’Avenir de ce mercredi 1er juillet 2015, sur tablette, smartphone ou PC

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