Voici les SMS qui accablent Felice Mazzù: c’est lui qui a demandé à son agent de discuter avec le Standard!

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Exclusivité Sudpresse. Dans nos éditions de ce vendredi, découvrez notre dossier de trois pages et nos exclusivités sur les coulisses d’une histoire qui laissera des traces. Nous vous proposons, notamment, les SMS qui prouvent que Mazzù n’a pas dit la vérité. Et pourtant, il maintient sa version!

Un SMS envoyé par Felice Mazzù le mardi 21 octobre, au lendemain du licenciement de Guy Luzon, le prouve : c’est bien lui qui a demandé à son agent de discuter avec le Standard et à bénéficier dans la presse d’une belle campagne de promotion.

« J’ai reçu un SMS de Felice me demandant de réactiver la piste Standard », explique Axel Lawarée, l’ex-représentant de Mazzù, qui se retrouve à son corps défendant au centre d’une polémique dont il aurait volontiers fait l’économie.

« Ce que j’ai fait bien entendu. À partir du moment où cela venait de lui, j’ai fait mon travail et de là a découlé une proposition de contrat, qu’il a refusée ».

Avec preuve à l’appui, un SMS envoyé à 13h58 précises, ce jour-là, par Felice Mazzù à la fois à Axel Lawarée et Alain Denil, un ancien footballeur professionnel qui n’est pas agent et ne négocie donc aucun contrat mais s’occupe de l’encadrement des joueurs. Mazzù écrit ceci : « Bonjour Alain. Axel. J’espère que vous allez bien. Je pense que ce serait bien que vous parliez au Standard pour faire sortir mon nom dans la presse. Qu’en pensez-vous ? Merci. Felice ».

Intéressant aussi, un échange de SMS datés du dimanche 26 octobre à 22h55. Ce soir-là, c’est au domicile de Felice Mazzù que la dernière entrevue a eu lieu. Roland Duchâtelet est présent, qui soumet au technicien hennuyer un contrat en bonne et due forme, financièrement bien supérieur à celui qu’il possède à Charleroi, un contrat à durée indéterminée auquel son employeur peut donc mettre fin quand il le souhaite, moyennant paiement d’un préavis. À 22h55 donc, Mazzù reçoit ce SMS émanant de quelqu’un qui a participé à cette longue réunion. « Cher Felice, Julie (c’est le prénom de son épouse), merci pour l’hospitalité et le bon café. J’espère que VOUS (en majuscules dans le texte) prendrez la bonne décision. Mieux vaut avoir des remords que des regrets. Bonne nuit ». Felice Mazzù répond : « Merci à toi, à vous. Je ferai le choix que me dictera une bonne nuit de sommeil. Merci. Bacci ».

Le lendemain, le lundi 27 octobre, Felice Mazzù prend sa décision : il n’accepte pas la proposition du Standard et en avertit Pierre-Yves Hendrickx, le directeur administratif du Sporting. Question : pourquoi donc Mazzù a-t-il finalement refusé un contrat alors qu’il a lui-même lancé les démarches ? A-t-il pris peur ? Quitter Charleroi « comme ça » aurait écorné son image de gentleman…

Dans nos éditions de ce vendredi (à télécharger ici, ou à découvrir en librairie), découvrez notre dossier de 3 pages, avec  :

– L’ensemble des SMS envoyés par Felice Mazzù

– Une interview de Lawarée qui est furieux sur Mazzù… puisqu’il l’a fait travailler pour rien ! «  Le coach de Charleroi doit assumer  », dit-il…

– Une interview de Mazzù… qui continue à nier et maintient sa version initiale

– Une interview de Duchâtelet qui a bu son café de travers en apprenant que Medhi Bayat le traitait de malhonnête

– Les détails du contrat proposé par le Standard à Mazzù

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