Van Damme: « Pourtant, le terrain était aussi mauvais qu’à Sclessin »

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Jelle Van Damme espère que, désormais, le Standard va confirmer contre Lokeren.

Caché sous sa capuche, Jelle Van Damme était d’humeur joyeuse. Comme la saison dernière (0-1), le Standard est venu dicter sa loi dans la somptueuse Ghelamco Arena. Une façon, pour les Liégeois, de se ménager un bas de laine avant Noël, sans savoir quelle sera l’issue de la dernière sortie de l’année face à Lokeren.

Aux yeux du capitaine, le Standard a encore la possibilité de sauver sa première partie de saison. « C’est une belle victoire », souligne Van Damme. « Inscrire un but dans les derniers instants, cela fait toujours du bien. »

Bien sûr, tout n’a pas été parfait dans les rangs liégeois. Le but égalisateur de Dejaegere, marqué par plusieurs duels perdus dans le rectangle, fera à coup sûr l’objet d’une analyse pointue du staff. Mais par la suite, Van Damme et les siens n’ont pratiquement plus rien abandonné à leurs adversaires. « Nous concédons effectivement un but un peu trop facilement mais en règle générale, nous avons bien défendu. Surtout en deuxième période lors de laquelle il fallait absolument procéder en contre-attaque. Notre troisième tentative fut la bonne. À dix, il a fallu faire bloc. Gagner dans ces conditions doit provoquer un coup de boost en vue de la visite de Lokeren. Une victoire nous permettrait, après le stage en Espagne, de repartir du bon pied. »

La crise a-t-elle déjà pris fin au Standard ? Le capitaine des Liégeois préfère évoquer cela au deuxième degré. « La crise ? Une semaine elle est là, l’autre semaine on n’en parle plus. Cela dit, il faut reconnaître que nous avons connu trop de hauts et de bas. Comment expliquer notre bilan à la maison ? Je ne sais vraiment pas. Tout ce que je peux dire, c’est que le terrain, ici à Gand, était aussi mauvais que le nôtre. »

C’est peut-être passé inaperçu mais Jelle Van Damme a contesté auprès de M. Boucaut… l’avertissement distribué à Benito Raman au milieu de la seconde période. L’explication aura le don de faire remonter la cote du natif de Lokeren dans le cœur de ceux qui ne l’apprécient guère : « Raman est un collègue. Et je trouve normal de défendre un collègue qui se fait punir alors qu’il n’a rien fait ».

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