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Dans une interview accordée à Sport/Foot Magazine, le membre du conseil d’administration a, une nouvelle fois, démontré qu’il n’était pas satisfait du début de saison et donc, de son entraîneur.
Qui sera à la tête du Standard ce lundi, soit au lendemain de la rencontre à Bruges ? Plus les jours passent, plus la possibilité de voir Yannick Ferrera entamer une nouvelle semaine dans son training d’entraîneur principal diminue. Le match nul concédé face à Charleroi, vendredi dernier, a été une nouvelle déception pour la direction, tout particulièrement après un début de campagne qu’elle attendait davantage réussi. Ce sentiment est exacerbé par la dernière sortie médiatique de Daniel Van Buyten, qui cache difficilement sa difficulté à comprendre les choix de son coach.
Au cours d’une interview accordée à nos confrères de Sport/Foot Magazine, l’ancien défenseur central est revenu sur les principaux reproches formulés à l’encontre du staff sportif.
Les résultats
Avec cinq points pris lors des quatre premières journées de compétition, le Standard est en retard sur sa feuille de route. À un point tel que tout autre résultat qu’une victoire permettrait à Slavo Muslin de présenter un meilleur bilan après cinq journées que son successeur. « Je suis là aussi pour dire quand je ne suis pas content. Comme contre Bruges, par exemple, en Supercoupe, où, à dix contre onze, on devait être capable de gagner ce match. »
Un scénario également connu à Westerlo et qui avait, là aussi, passablement énervé Daniel Van Buyten. Mécontent des résultats actuels, il devrait, sauf surprise, se séparer de son coach en cas de contre-performance lors du prochain match.
Sa relation avec Ferrera
Ce n’est un secret pour personne : Daniel Van Buyten et Yannick Ferrera ne partiront jamais en vacances ensemble. Le membre du conseil d’administration n’a pas digéré le zéro pointé face à Westerlo et à Saint-Trond qui a privé le club de la sixième place de la défunte phase classique. Depuis lors, les relations entre les deux hommes sont tendues, voire inexistantes. Pour preuve, l’entraîneur a avoué, vendredi dernier, ne pas être au courant des projets de ses dirigeants pour la suite du mercato… au contraire de ses joueurs. « Je ne vois pas pourquoi je ne soutiendrais pas l’entraîneur. D’un autre côté, on attend de Yannick Ferrera qu’il donne le meilleur pour faire gagner le Standard. Peut-être que c’est interprété comme un manque de soutien. […] Yannick peut m’appeler quand il le désire. Je n’ai pas de problème avec lui. »
La gestion du groupe
C’est à ce niveau que les tensions sont les plus vives et que les attaques pleuvent. « C’est important qu’il sente qu’il a toute la liberté au niveau de la composition d’équipe. S’il a envie de partager ses idées avec moi ou avec le directeur sportif, s’il veut profiter de notre expérience, on le fera volontiers », dit-il, comme s’il reprochait à Yannick Ferrera de ne jamais demander leur avis. « C’est Yannick qui décide qui il veut aligner et c’est lui aussi qui décide de mettre un joueur dans le noyau A ou B (NdlR : un reproche de la gestion des cas Emond et Yattara) . Beaucoup de gens pensent que la direction sportive du club joue un rôle dans ses choix mais non : l’entraîneur a tout le pouvoir de décision. C’est logique. »
Malgré tout, il a un avis sur les dernières compositions d’équipe, et notamment celle qui a affronté Zulte Waregem, il y a dix jours. « Faire jouer Benjamin Tetteh nonante minutes à Zulte alors qu’il n’avait quasiment pas joué avant, ce n’était pas une bonne chose. Ce n’est pas surprenant après que le garçon se blesse à la 89e minute et qu’il soit indisponible pour trois semaines », poursuit-il, convaincu que le noyau actuel est suffisamment costaud pour briller. « Je sais qu’on est capable de meilleurs résultats avec les joueurs à disposition. C’est ce que j’ai dit à Yannick. Je ne trouve pas qu’on a déforcé l’équipe. On a engagé des joueurs comme Dompé, Edmilson, Raman, Cissé, Gillet… À terme, ils montreront tout leur potentiel. »
L’avenir
Jamais, Daniel Van Buyten n’assure que son entraîneur sera encore à la tête du Standard au terme de la trêve internationale. Il ne fait pourtant aucun doute que tout a déjà été planifié pour assurer sa succession, avec, par exemple, des discussions entamées depuis deux semaines avec Vitor Pereira. Au vu de ses dernières déclarations, l’ancien défenseur ne peut poursuivre sa collaboration avec le coach actuellement en place, du moins pour atteindre les objectifs fixés par le président : le titre national. « Le Standard est en train de se restructurer. Peut-être que cette restructuration pourrait se faire plus rapidement, mais le Standard est un club à part et ça prend un peu plus de temps qu’ailleurs. Quand certains attendent dix ans avant de gagner un titre, nous on a mis six mois pour décrocher un trophée. […] Le président se donne les moyens des ambitions du club et je suis là pour faire en sorte que les décisions prises au niveau sportif soient les bonnes. Si cette saison est meilleure que la saison passée, si on s’améliore chaque année, ça me va très bien. Le but ultime, c’est évidemment d’être à nouveau champion. »
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