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Big Dan s’ouvre sur son nouveau job, les critiques, les tensions au Standard, … » On n’avait plus rien gagné ici depuis combien de temps ? »
Pendant toute la saison, on s’est demandé qui faisait quoi au Standard. Il y a tellement de décideurs : Bruno Venanzi, Bob Claes, Olivier Renard, toi, il y avait Axel Lawarée, on citait aussi l’influence de Christophe Henrotay…
VAN BUYTEN : Déjà, dans les grands clubs, il y a encore plus de monde pour décider. Tu me parles de Christophe Henrotay : c’est un ami, c’est un ami du président mais ça ne va pas plus loin, ce n’est sûrement pas le seul agent qui a des joueurs au Standard. Et s’il y en a bien un qui arrive à scinder amitié et boulot, c’est moi !
Ne me dis pas que vous êtes toujours, tous, sur la même longueur d’onde. On sent des tensions, des frictions, des divergences d’opinions sur certains dossiers.
VAN BUYTEN : A chacun ses responsabilités. Le président m’a fait venir pour que je prenne des décisions sportives. Parfois, je ne suis pas d’accord avec d’autres personnes, je fais mes choix et je les assume.
Tu n’es pas toujours du même avis que Bob Claes et le courant ne passait pas avec Axel Lawarée. Deux hommes de la période Roland Duchâtelet : un hasard ?
VAN BUYTEN : C’est difficile de répondre à ça. Je peux juste te dire ceci… Le Standard n’avait plus rien gagné depuis combien d’années ? A un moment, tu dois te dire que le bât blesse quelque part. J’ai signé mon contrat quand l’équipe était tout dans le fond du classement, ce n’était pas top. J’aurais pu aller travailler dans un club plus stable. J’ai préféré un club de coeur, je me suis dit que c’était un vrai challenge. Et j’ai moi-même décidé certaines choses, c’est normal. Je préfère me planter avec mes idées qu’essayer quelque chose avec celles des autres. J’ai pris Olivier Renard parce que je suis convaincu de ses qualités. C’est bien d’avoir son avis en plus de ceux qu’on avait déjà. Il faut être bien conscient que le top de ce club est très jeune avec un président qui débute dans la fonction, même chose pour Lawarée et Claes, idem pour moi, on peut aussi étendre le raisonnement à Yannick Ferrera. Je ne dis pas qu’on est tous des novices, mais quand même…
Je sais que tu vas me répondre le contraire, mais on entend quand même que ta relation avec Olivier Renard n’est plus aussi cordiale qu’au début.
VAN BUYTEN : Alors ça, ça me fait vraiment rire. On s’appelle presque tous les jours. On est hyper proches. Nos familles s’entendent super bien. Dire que Van Buyten a un problème avec Renard, ou l’inverse, c’est n’importe quoi. Je sais ce qu’il vaut, les gens de Malines le savaient aussi, il n’y avait pas une critique sur son boulot. Si les dirigeants se sont battus pour le garder, ça veut tout dire. Tu as vu le nombre de bons transferts qu’il a faits là-bas en un minimum de temps ? Il a un bon oeil ! Des fois, je le charrie : -Putain, t’étais pourtant gardien… J’avais une confiance totale en lui quand je lui ai proposé le poste. Idem avec Thierry Verjans pour s’occuper de l’Académie. Si Anderlecht tenait autant à le conserver, là aussi ça veut dire quelque chose. Avec Renard et Verjans, j’ai deux pièces maîtresses à des postes clés, pour me rendre des comptes et me permettre de prendre des bonnes décisions.
Par Pierre Danvoye
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