Van Buyten: « Je faisais 20 sprints à 23h pour décompresser »

Publié le 18 mai 2016 | Par webmaster

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Jamais un aussi beau palmarès que celui de Victor Valdés n’avait évolué en Belgique. Et Van Buyten est ravi que ce travail d’équipe ait bénéficié à toute l’institution.

Daniel, quel bilan tirez-vous du passage au club de Valdés ?

« Un bon bilan. Au niveau sportif, il a été critiqué. C’est le football. Tu as beau être l’un des meilleurs gardiens au monde, tu es critiqué. Mais ce qui est beau dans le football, c’est le moment présent. C’était une très bonne chose pour lui mais surtout, à la base, pour les autres, le groupe, le staff, l’entraîneur. Rencontrer quelqu’un qui a tout gagné, qui est fit et qui a envie de jouer : toutes les conditions étaient réunies. Quand Bruno m’en a parlé, je lui ai dit de valider. Guillaume Hubert était en progression et ne pouvait que s’améliorer avec ses conseils. Avant de le prendre, l’idée c’était de savoir s’il venait pour l’argent. Mais ce n’est pas le club pour cela. On a senti cette envie de jouer le rôle de grand frère, cela ne pouvait être que bénéfique pour les jeunes. »

Justement, Guillaume Hubert n’a-t-il pas vu dans un sens sa progression entravée par son arrivée ?

« À la base, Yohann Thuram était titulaire, Hubert troisième gardien, non ? Les choses ont fait qu’il a accumulé du temps de jeu. Après, il prenait ses marques. Mais en cas de blessure, on aurait fait quoi ? Thuram se faisait presque siffler à chaque ballon, tu fais quoi ? Il faut se poser toutes les questions. On avait encore un autre jeune derrière et on devait se sortir d’une situation sportive compliquée. Pour sécuriser tout cela, tu as la possibilité de faire venir Victor Valdés qui va profiter au jeune, au staff, à la direction. Quand il est arrivé, pas une personne n’a dit que c’était une mauvaise chose. Tout était réuni pour être positif alors que de l’autre côté, il y avait quelques incertitudes. On a réduit les risques. Mais c’est plus facile de parler après… »

Et ce transfert a beaucoup fait parler…

« On a raconté beaucoup de choses. Parfois même n’importe quoi. Certains racontent n’importe quoi. On en a discuté avec Bruno qui avait le contact avec les agents. Cela bloquait à un moment. On ne va pas revenir là-dessus, j’ai appelé van Gaal. Cela a été tendu au début et à la fin, cela s’est décanté. Après, peu importe ce qu’on raconte. Pour le Standard, c’était un bon coup. On m’a appelé du Bayern pour me demander comment c’était possible, d’Espagne, d’Italie, de partout. À la fin, qui est gagnant ? Le Standard. Pour l’image, pour les gens, le merchandising . Il faut penser à tout cela. »