Ivan Vukomanovic pense que Mpoku a toutes les qualités pour évoluer dans l’axe, comme n°10. Avec le retour de Paul-José Mpoku, la concurrence promet d’être particulièrement rude en zone offensive.
Théoriquement, le Verviétois est à l’aise sur le gauche mais, tant au Standard qu’au Panathinaikos, il a parfois été aligné dans l’axe. “Il est polyvalent. Polo connaît bien le football et sait utiliser les espaces. Son passage en Italie lui a, en plus, certainement permis de se bonifier tactiquement”, dit Ivan Vukomanovic, qui a travaillé en sa compagnie pendant un an et demi en bord de Meuse. “Sur le flanc gauche, il sait utiliser les espaces qui se présentent à lui, rentrer dans le jeu avec son pied droit et balancer une bombe au fond des filets adverses. Sans oublier la qualité de sa dernière passe.”
Dans un 4-2-3-1, soit l’un des systèmes préférés de Ricardo Sa Pinto, Paul-José Mpoku pourrait également se débrouiller dans l’axe. “Cela dépendra notamment du profil des joueurs qui évoluent sur les deux flancs. Dans l’axe, il a cette capacité à rapidement se retourner et foncer vers le but. Il peut parfaitement utiliser les brèches qui se créent entre les lignes, ce qui pose toujours beaucoup de problèmes à un adversaire.”
À gauche, il entrerait en concurrence avec Edmilson, un joueur que l’entraîneur liégeois ne veut voir que sur le flanc car il apprécie sa capacité à défendre. Dans l’axe, il y a davantage de place car Ishak Belfodil est plus que jamais sur le départ et la possible arrivée de Dawid Kownacki n’est pas programmée dans les prochains jours. Mais, quoi qu’il arrive, certains grands noms (Benito Raman, Jonathan Legear, Matthieu Dossevi) risquent de passer un petit peu plus de temps sur le banc.
“Je suis vraiment content de voir Paul-José revenir à la maison. Nous sommes restés en contact depuis son départ et je vais d’ailleurs lui envoyer un message de félicitations”, reprend Ivan Vukomanovic. “Un entraîneur a toujours envie d’avoir un tel élément dans son noyau. Dans un vestiaire, il jouera un rôle important car c’est un vrai leader. Il pousse tout le temps son équipe vers l’avant et c’était déjà le cas à mon époque, alors qu’il était l’un des plus jeunes joueurs de notre noyau. Il ne faut pas oublier qu’il était également le capitaine des Espoirs belges, ce qui est une sacrée référence. Je n’ai pas peur de dire que c’est un exemple pour les plus jeunes.” Et le technicien serbe ne voulait pas raccrocher son téléphone sans une pensée pour les gardiens adverses. “Il va encore envoyer des patates sur coup franc. Je plains les gardiens de Belgique…”
Commentaires
Commentaires