Le contact entre Guillaume Hubert et Sverrir Ingason a alimenté, hier à Sclessin, toutes les conversations d’après-match. Paroles aux principaux protagonistes…

Plus jamais, depuis le déplacement au Panathinaikos (0-3), au début du mois de novembre, qui marquait son son grand retour dans le but liégeois, Guillaume Hubert n’a réussi à conserver ses filets inviolés. Soit lors des huit dernières sorties des Rouches. Le gardien hennuyer aurait pu y parvenir, hier, si Mijat Maric n’avait pas réussi à exploiter ce ballon relâché lors du duel aérien face à Sverrir Ingason. Après une charge fautive sur Hubert ? C’était l’avis d’Aleksandar Jankovic, qui parlait hier à l’heure du débriela rencontre. « J’ai revu les images, pour plusieurs raisons, parce que ce n’est pas la première fois que ça nous arrive », pestait le coach serbe du Standard, en faisant sans doute référence au but inscrit par Lukasz Teodorczyk face à Jean- François Gillet lors du Clasico remporté par Anderlecht le 2 octobre, sous les yeux du même Sébastien Delferière.

« Ingason ne joue pas le ballon mais rentre dans Hubert avec son coude et tout son corps »

« Ingason ne joue pas le ballon, mais rentre dans Hubert, avec son coude et tout son corps. Certes, sur la phase en question, on devait dégager ce ballon (NDLR : la responsabilité en incombe à Adrien Trebel) et éviter cette situation, mais il n’empêche que l’intervention d’Ingason était fautive… » Eyong Enoh partageait l’avis d’Aleksandar Jankovic. « D’où je suis, je vois le contact », explique l’international camerounais. « Je vois donc que Hubert est touché par Ingason, mais l’arbitre a pris ses responsabilités. Que dire d’autre ? C’est lui qui a géré la situation… » Sans surprise, le défenseur international islandais avait une autre version des faits. « Une chose est évidente, lorsque je vais au duel avec Guillaume Hubert, mon intention est uniquement de prendre le ballon », explique- t-il, juste avant de rejoindre le car ramène l’équipe lokerenoise à Daknam.

« Je n’ai jamais mis le bras, jamais tenté de m’interposer avec mon coude. Non ! Je monte pour prendre la balle de la tête. Bien sûr que je sens que le gardien du Standard arrive sur moi. Je suis proche du petit rectangle, donc je m’y attends. Mais je ne commets cependant pas de faute à mon sens. Les attaquants n’agissent pas autrement avec moi lorsqu’ils tentent de remporter un duel dans mon rectangle. Le gardien, lui, bénéficie de l’avantage de ses mains. Une fraction de seconde, j’ai cru que Hubert s’emparerait du ballon, mais cela n’a pas été le cas et cela nous permet de ramener un bon point de ce déplacement difficile à Sclessin. » Et Aleksandar Jankovic de conclure, philosophe : «Ce n’est pas le premier coup qu’on ramasse… »

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