Un petit but, trois points et on oublie tout…

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Même le leader ne gagne pas toujours en produisant un festival offensif

Le Standard s’envolera pour Minsk en leader confirmé du championnat.

Il n’a toujours pas perdu le moindre point mais, hier après-midi, il a disputé la rencontre la moins tonique de ce début de saison. Se serait-il économisé en prévision d’un voyage éprouvant ?

La première hantise d’OHL était d’encaisser un but rapide. Pour tenter de prévenir cette mésaventure, Ronny Van Geneugden avait consolidé son assise défensive et demandé à ses joueurs de soigner la circulation du ballon en trouvant l’homme libre et en calmant le jeu. Kawashima fut ainsi le premier sollicité : à la 5e minute, il dut de détendre pour dévier un coup de tête de Buysens.

Ce ne fut qu’une alerte sans suite. Le Standard ne pouvait transpercer ce double rideau bien étalé sur toute la largeur du terrain auquel se greffait même Ibou que par ses fulgurantes accélérations ou par son pressing.

Le Standard tarda à exploiter ses deux atouts habituels. Dans un trop long premier temps – qui dura en fait toute la première période ! -, il n’imprima aucun rythme à une progression sans élan ni imagination. Il ne troubla ainsi guère Bailly. Ses longues relances avortaient et même ses enchaînements dans le rectangle étaient syncopés.

À la 38e minute, le gardien louvaniste s’opposa joliment à Mujangi Bia, dans un face-à-face décisif. C’était là sa première intervention depuis son petit cafouillage en tout début de partie.

Sclessin, qui n’était plus habitué à s’ennuyer, raccompagna ses joueurs au vestiaire avec indifférence.

Les Louvanistes ne revinrent pas au jeu dans les mêmes dispositions mentales. Ils concédèrent deux coups de coin avec une certaine indolence. Le second leur fut fatal : Mujangi Bia le délivra. Pressé par Kanu, Buysens trompa son gardien (1-0).

Le Standard ne retrouva pas ses élans pour autant. Il s’offrit même quelques frayeurs en tolérant des incursions d’un OHL qui avait avantageusement remplacé l’apathique Ibou par Azevedo.

À la 71e, Bia décocha un envoi repoussé par le montant. Dans la continuité de la phase, Bailly repoussa du pied l’essai de Batshuayi. Dans l’autre camp, Kawashima faillit se laisser surprendre par un tir lointain de Thompson. Puis Bandalovski se fit stupidement expulser.

Et on en resta là…

Source : dhnet.be

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