Grâce à un but précoce d’Ezekiel, le Standard occupe le leadership après trois journées

La saison dernière, le Standard avait eu longtemps l’occasion de ressasser l’histoire du lièvre et de la tortue. Mais les Rouches ont visiblement bien retenu la morale de la fable, qu’ils veulent réécrire à leur avantage.

Après trois rencontres, ils trônent fièrement en tête, dernière équipe à pouvoir encore exciper d’un sans-faute, après ce court déplacement pourtant redouté dans le Limbourg. Et hier soir, dans une Cristal Arena bien remplie, ils n’avaient pas envie de faire traîner les choses…

Dans leurs rangs, Guy Luzon avait reconduit l’équipe aisément victorieuse du Lierse une semaine plus tôt, à l’exception de De Camargo prié de passer le témoin à Batshuayi. Du côté genkois, Mario Been avait décidé de ménager encore à Pelé Mboyo une place sur le banc, d’où pouvait enfin s’extraire Fabien Camus, préféré d’emblée à Limbombe.

Le match allait démarrer tambour battant, puisque le Standard trouva l’ouverture après dix secondes de jeu à peine. Dès la mise en jeu du ballon, et à la suite sans doute d’une phase concertée avant match, Ciman balançait un long ballon vers le rectangle adverse où avait déjà pris position Van Damme. La remise du capitaine liégeois isolait Ezekiel, plus prompt que Köteles et Tshimanga, pour pousser la balle au fond de la cage et inscrire le but le plus rapide de l’histoire du football pro en Belgique (voir ci-dessous). Ciman allait encore avoir un rôle déterminant deux minutes plus tard. C’est en effet le Farciennois qui suppléa Kawashima à même la ligne pour dégager une reprise de Vossen.

Peu après le quart d’heure, une frappe de Mujangi Bia nécessita le plongeon de Köteles. Mais Kawashima dut également s’envoler pour repousser un coup franc de Camus, avant de voir De Ceulaer, au point de penalty, galvauder deux belles possibilités. En face, la vitesse des attaquants liégeois, particulièrement à l’aise dans un contexte de contre-attaque, posait beaucoup de problèmes à la défense locale, qui devait rester prudente.

La première moitié de la seconde période fut nettement moins riche en émotions. L’attaque-mitraillette (7 buts en deux rencontres) du Racing, à court d’idées, se cassait les dents sur l’organisation visiteuse. Il fallut attendre l’heure de jeu pour voir Vossen réveiller quelque peu ses supporters, d’un heading cependant trop enlevé. C’est encore sur coup de coin que De Ceulaer, toujours du front, alerta encore la vigilance de Kawashima. Malgré cela, Mario Been ne semblait pas pressé de changer son dispositif. Il n’intervint qu’à 20 minutes du terme pour lancer enfin Pelé Mboyo. Sur sa première initiative, l’ancien Gantois reprenait parfaitement un centre d’Anele, mais sa frappe heurtait le bas de la transversale pour rebondir juste devant la ligne. Dans la foulée, Gorius, d’un envoi puissant, alerta encore Kawashima.

Au cours d’une fin de rencontre houleuse (avec 6 minutes d’extra time), Van Damme fut exclu pour un geste déplacé envers l’arbitre. Mais ses équipiers, même à dix, ne plièrent pas, doublant même la mise sur un coup franc imparable de Mpoku.

Pour être rentrés trop tard dans le match, les Genkois concédaient leur premier revers de la saison (comme la saison dernière, chez eux face à cette même équipe). Les Liégeois, eux, n’ont pas raté leur entrée en matière.

Source : dhnet.be

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