Trebel, un soutien qui fait du bien

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Positionné en soutien d’attaque, le médian français est devenuun des maillons forts liégeois. Et le démontre lors de ce stage.

La campagne estivale des transferts du Standard a été largement critiquée, à raison. Mais si les flops sont plus nombreux que les tops, Adrien Trebel est à classer dans la deuxième catégorie. Le médian français, après une préparation tronquée en raison d’un genou douloureux, a vécu un début de saison moyen, au sein d’une équipe en difficulté.

Depuis qu’il a été repositionné dans un rôle de soutien d’attaque, en fin d’année, son impact sur le jeu liégeois a évolué. « Je n’étais pas mal à l’aise dans l’ancien système (NDLR: un 4-4-2 à plat), j’ai même appris à mieux défendre, explique-t-il. Mais c’est vrai que j’aime particulièrement jouer plus haut, gérer l’organisation. »

S’il aime toucher le ballon, l’ancien Nantais n’est pas qu’un technicien qui sert de relais. Il est endurant – il a la deuxième meilleure valeur au test VMA (vitesse maximale aérobie) – et il s’arrache, sans cesse. Hier matin, lors d’un exercice de conservation de balle, il s’est ainsi «frotté» avec Ronnie Stam, qui lui reprochait d’y aller trop franchement dans les duels. «Ce n’était rien de méchant, calme Trebel. Je suis assez réservé en dehors, mais une fois sur le terrain, je suis un compétiteur.» Il n’hésite d’ailleurs pas à donner de la voix, «mais c’est mon rôle», précise-t-il. C’est aussi une preuve qu’il se sent de plus en plus à l’aise.

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