Tony Watt veut tourner la page

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Arrivé en début de semaine, l’attaquant écossais devrait faire ses débuts en rouche ce soir. Et en finir avec les commentaires et autres polémiques?

Tony Watt devrait commencer sa carrière en rouche ce soir, à Courtrai. Malgré le départ d’Imoh Ezekiel, il ne sera pas titulaire, a prévenu Guy Luzon, qui ne veut pas forcer les choses avec un joueur qui n’est pas encore totalement prêt. Ce que le principal intéressé comprend. «Je n’ai joué que deux matches en quatre mois, donc je ne suis pas au top, expliquait hier l’attaquant écossais, pour qui la fin de saison au Lierse a été particulière. Thomas Radzinski m’a expliqué que le club ne me conservera pas au-delà du prêt, et que si on participait aux play-off 2, je ne jouerais plus.» Ce qui a été le cas, et a déplu au buteur, qui ne s’est pas privé de le dire dans les journaux. «En Écosse, on a entendu parler de cela, et les médias ont dit que je ne jouais plus à cause de mon comportement.»

C’est un peu ça, la carrière de Tony Watt, jusqu’à présent. Quelques coups d’éclat, quelques bas, et pas mal de commentaires. Il faut dire que le joueur est vite apparu comme un phénomène, perçant à Airdrie United, club de D3, à 15 ans à peine, et marquant en Ligue des Champions avec le Celtic contre le Barça à 18, avant d’être prêté chaussée du Lisp, la saison suivante.

Le voilà désormais à Liège. «Je devais quitter l’Écosse, reconnaît-il. Là-bas, quand tu réussis, tu es très apprécié par tout le monde, mais dès que ça va moins bien, tu te fais descendre. Dès que tu sors un mauvais match, on dit que tu es un mauvais garçon, etc.»

Il n’a pas compris non plus pourquoi Ronny Deila, le manager des Celtic, a déclaré qu’il l’avait laissé partir «parce qu’il a encore énormément de choses à apprendre», faisant référence à son manque d’engagement. «J’ai lu qu’il avait dit cela, expliquait Watt, hier. Mais à moi, il m’a dit qu’il était content de mon implication de cet été, mais que je n’entrais pas dans ses plans.»

«Je sens qu’on croit en moi»

À en croire Tony Watt, quand l’option du Standard est arrivée sur la table, il n’a pas hésité: «Je savais que ce transfert pouvait se faire depuis un moment. C’était une très belle opportunité pour moi. Avec le Standard, tous les critères que je recherchais étaient réunis: un grand club, avec du potentiel, qui joue le titre, et, surtout, le plus important, c’est le coach. J’ai parlé à Rami Gershon (ex-Standard et Celtic) et à Nir Biton (également Israélien) qui m’ont parlé de lui. J’ai senti chez Guy Luzon une telle passion, c’était incroyable. Je sens qu’on croit en moi, et j’ai besoin de cela.» Histoire de relancer une carrière promise à de grandes choses.

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