Yohann Thuram est le nouveau gardien du Standard. Excellent en Ligue 1 la saison dernière, le portier français préférait rester dans l’Hexagone mais vient avec ambition à Liège.

Mais que vient faire Yohann Thuram en Belgique? C’est ce que s’est demandé la France, dont beaucoup de journalistes comme le célèbre Pierre Menes.  Le nouveau gardien du Standard de Liège attendait un club de Ligue 1, mais aucune offre n’est venue, à part celle du Standard dont les ambitions collent avec la motivation de l’ancien portier de Troyes.  »Le club veut terminer aux deux premières places du championnat, et aller le plus loin possible en Coupe. Connaissant le compétiteur que je suis et mes ambitions au niveau européen, c’est pour moi un bon tremplin dans ma carrière. »

Thuram a révélé à Foot Mercato que les contacts avec le Standard dataient depuis pas mal de temps. « Ça s’est fait depuis un mois et demi, début juin. Les dirigeants m’ont contacté pour me faire part de leur envie de m’intégrer dans leur projet. »

Suite à des soucis entre des agents (Thuram est d’ailleurs assigné en justice désormais), le transfert a tardé et n’a surtout jamais failli aboutir. Mais ce n’était pas la seule raison.   »Quand le championnat s’est terminé, je voulais prendre le temps d’aller en vacances et couper avec le monde du football car émotionnellement c’était costaud cette saison. Début juin, je me suis marié, il fallait donc que je consacre du temps à ma femme et à notre mariage. J’avais aussi pour objectif de continuer à progresser en Ligue 1, malheureusement le marché des gardiens était compliqué cette année et aucune porte ne s’est ouverte. J’attendais qu’une porte s’ouvre, mais ça n’a pas été le cas. Et quand un club comme le Standard jette son dévolu sur vous et ne vous lâche pas, vous vous dîtes que si les portes sont fermées en Ligue 1, ça peut être un bon tremplin pour vous, une marche supplémentaire à gravir. »

Quand le Standard est-il devenu une évidence pour le portier? « Quand ils sont revenus vers moi ces derniers jours. En voyant un tel club faire le forcing pour m’obtenir, je me suis dit que le coach me voulait absolument, tout le staff aussi. À partir de là, quand une telle opportunité vous tend les bras, vous ne pouvez pas refuser. J’avais peur de passer à côté de quelque chose en refusant le Standard. Je pense avoir fait le bon choix car notre ambition et notre détermination coïncident parfaitement. »

Formé à Monaco tout comme Frédéric Bulot, Thuram a sonné au flanc droit du Standard pour s’informer sur le club liégeois. « J’ai appelé Fred pour savoir dans quel environnement il était, comment ça se passait. Je n’ai eu que des bons retours de sa part, il m’a conforté dans le fait que ce club était magnifique. On a tout à disposition ici pour franchir un palier, il n’y a plus qu’à travailler. »

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