C’est ce mardi à 19 heures que le Standard plaidera sa cause devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS), où il contestera les deux matches à huis clos qui lui ont été infligés et réclamera les trois points abandonnés le 4 décembre 2016 lors d’un match à Charleroi arrêté après 68 minutes de jeu. Avec une décision attendue dans les quinze jours.
Le Standard abattra une carte sans doute capitale dans l’optique d’une qualification pour les playoffs 1, ce mardi sur le coup de 19 heures au siège du Comité olympique et interfédéral belge (COIB) à Bruxelles, où il réclamera les trois points d’une victoire qui s’offrait à lui (il menait 1-3), le 4 décembre 2016, avant que l’arbitre Serge Gumienny ne mette un terme prématuré, après 68 minutes de jeu, au choc wallon disputé à Charleroi.
C’est devant la Cour belge d’arbitrage pour le sport (CBAS) que le club liégeois, représenté par Me Grégory Ernes et Pierre Locht, son directeur juridique, fera valoir ses droits, un mois et demi après la décision de la Chambre extraordinaire de la Commission des Litiges d’infliger aux deux clubs un score de forfait et, au Standard, deux rencontres à domicile à huis clos (dont une résultant de la levée d’un sursis prononcé en mars 2016).
Concrètement, c’est un litige entre le Standard et la fédération belge de football, qui a confié ses intérêts au cabinet d’avocats bruxellois Stibbe, que la CBAS aura à trancher. Et si Charleroi, qui a accepté le verdict de l’Union belge (à savoir un score de forfait et un sursis d’un match à huis clos), n’est pas à proprement parler partie prenante aux débats, il a été convoqué, étant concerné par le verdict. Le Sporting déléguera donc, sur l’Avenue de Bouchout, Me Jean-Philippe Mayence et Pierre-Yves Hendrickx, son directeur administratif.
Le verdict de la CBAS devrait être rendu dans un délai d’une à deux semaines. Mais avant le 22 février dans tous les cas de figure
La séance devrait durer deux heures au moins. Car en plus du retrait des trois points qui lui étaient promis, le club principautaire contestera les deux matches à huis clos dont il a été sanctionné, sur base d’un règlement fédéral qui, selon lui, prête à confusion. En s’appuyant, comme cela avait été le cas lors de la comparution devant la Commission des Litiges, sur le fait que les supporters du Standard sont responsables de l’interruption temporaire de la rencontre, ceux de Charleroi de son interruption définitive et en invoquant l’article 1917 qui stipule que lorsque l’arbitre arrête définitivement le match, celui-ci « est perdu avec des chiffres de forfait par le club qui est à la base des incidents ».
Par Charleroi donc… Par l’interprétation stricte du règlement, le club liégeois entend aussi empocher les trois points de la victoire. « Le règlement n’a tout simplement pas prévu le cas de figure où les incidents sont causés par les supporters des deux clubs », avait expliqué précédemment Me Ernes. « C’est un vide total aussi par rapport à l’issue du match. Il faut donc trouver une solution et s’en remettre à la législation de l’UEFA. Sur ce plan-là, les instructions sont très claires : en cas d’interruption définitive du match, on rejoue le nombre de minutes dont le match a été imputé ». La CBAS ayant convoqué les parties le 22 décembre 2016, le verdict tombera avant le 22 février, puisqu’elle a deux mois pour programmer l’audience et remettre ses conclusions. « En règle générale, la décision est rendue dans un délai d’une à deux semaines et communiquée aux intéressés par e-mail et par courrier », nous dit-on à la CBAS, sachant que la décision qui sera rendue sera définitive. Même si le Standard aura encore une possibilité de recours, mais au civil, même si les statuts de la Pro League l’en empêchent, au risque d’une exclusion…
Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège
Commentaires
Commentaires