Rentré durant la nuit de Vigo avec un point dans son escarcelle, le Standard reste maître de son sort. Toujours deuxième de sa poule, il jouera sa qualification pour les seizièmes de finale de l’Europa League le 8 décembre à Sclessin face à une l’équipe de l’Ajax qui n’aura plus rien à gagner ni à perdre. Mais ce sera sans Fai et surtout Belfodil.
Le suspense, total, est prolongé de deux semaines. En assurant l’essentiel, hier soir à Vigo, à la faveur d’un partage décroché de manière plus que méritoire, le Standard peut continuer à rêver de sortir, pour la troisième fois en six participations, de la phase de poules de l’Europa League et être présent, à la mi-février 2017, au stade des seizièmes de finale de l’épreuve. La qualification se jouera donc le 8 décembre à Sclessin, face à une équipe de l’Ajax désormais assurée de terminer à la première place du groupe G et qui, comme ce fut le cas hier face au Panathinaikos (2-0), se présentera à Liège avec une équipe B, alors que le Celta se déplacera, dans le même temps, à Athènes. Avec un avantage mathématique à l’équipe principautaire, toujours devant sa rivale espagnole à la différence de buts (+1), à la nuance près, et elle est importante, que Collins Fai et surtout Ishak Belfodil, avertis hier en Galice, seront suspendus.
Le Standard est pourtant passé à dix minutes de l’élimination au stade Balaidos, en raison d’une entame de match extrêmement compliquée, dont Iago Aspas profita pour se défaire trop facilement de Scholz avant d’ajuster Hubert, au départ… d’une remise en touche espagnole, trois minutes après qu’un envoi de Guidetti ait heurté le montant. Avant que la formation principautaire, jusque-là balayée et mise sous pression en milieu de terrain, ne se décide à prendre les choses en main et à enfin oser se projeter vers l’avant. « J’ai vraiment apprécié la réaction de mes joueurs », avoua après coup Aleksandar Jankovic. « Pleine de maîtrise, d’allant et d’autorité… » Avec, à l’arrivée, une possession de balle de 50-50, ce qui constitue toujours une belle performance lorsqu’on affronte une équipe de Liga, sur ses terres de surcroît, et surtout 17 tirs pour le Standard, contre 12 à Vigo pour attester du fait que sans un grand Ruben Blanco, le Standard aurait pu prétendre à mieux encore, de la même manière que lors de l’affrontement aller, sanctionné par le même score, puisqu’il se ménagea quatre grosses possibilités de but avant que Konstantinos Laifis, sur un centre précis de Fai et d’une reprise de la tête parfaitement croisée, ne signe son premier but depuis son arrivée en bord de Meuse.
Deux par mi-temps, équitablement réparties entre Belfodil et Orlando Sa, qui trouva même le poteau avant le repos, alors que de l’autre côté, Guillaume Hubert n’eut qu’un arrêt à réaliser, en toute fin de match, sur un envoi de Sisto. À l’image de la mentalité affichée il y a trois semaines à Athènes, le Standard a donc prouvé qu’il était à même d’élever son niveau de jeu et faire preuve de solidité et de rigueur sur la scène internationale, ce qu’il a été trop rarement capable de faire ces dernières semaines en championnat, où sa friabilité défensive et son manque d’emprise en milieu de terrain l’ont relégué à la neuvième position du classement. «La troisième finale européenne, après la victoire à Athènes et ce partage à Vigo, c’est dans quinze jours », prévient Jankovic. « On ne va donc pas y penser. Le seul objectif, aujourd’hui, c’est Zulte Waregem… »
Qui, en sa qualité d’intraitable leader, se déplacera dimanche à Sclessin, où le Standard devra afficher un investissement et une application identiques à ceux affichés hier en Galice, sous peine de voir se creuser de manière inquiétante l’écart qui le sépare du top 6, son objectif prioritaire.-
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