Standard: Stéphane Di Maria ne veut faire aucun commentaire

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Mandaté par un groupe étranger, le spécialiste en management Stéphane Di Maria remettra-t-il une offre à la Banque Rothschild et Cie, choisie par Roland Duchâtelet pour gérer l’appel d’offres au rachat du Standard ? Pour l’instant, le président du Standard n’est pas convaincu.

Ce Hervien de 38 ans ne s’attendait pas à se retrouver au centre d’une tempête médiatique en relation avec le Standard. En accordant une interview où il évoquait mettre entre parenthèses sa mission de consultance au CS Verviers (D3) parce qu’il a été mandaté via sa société SDM «  par un fonds d’investissement étranger pour trouver et analyser un club du top 20 européen, dans le but de le reprendre et d’assurer sa pérennité  », il a en quelque sorte allumé une mèche.

D’après nos informations, ces contacts concernent bel et bien le Standard (même si le club liégeois n’est pas le seul à vendre sur la planète foot). Stéphane Di Maria n’a évidemment pas apprécié les articles parus vendredi sans confirmer, ni infirmer ce qui a été écrit. «  Au regard des fuites et de la rupture du secret, nous ne désirons faire aucun commentaire  », a-t-il précisé.

Qui est donc cet homme, soudainement exposé sur le devant de la scène, qui est aussi le petit-cousin du joueur du Real Madrid Angel Di Maria ? «  Ma famille est ma vraie passion et ma vie. D’ailleurs, j’adorerais couper mon téléphone afin de me retrouver avec mes proches et en profiter au maximum. Après une brillante carrière de banquier pendant 12 ans, que j’ai stoppée en 2011, j’ai décidé de lancer ma société de management et de conseils (NDLR : SDM 47 basée à Monaco) parallèlement en 2007.  »

Cette carrière de banquier l’a amené à gérer, entre autres, des intérêts d’anciens joueurs du Standard comme Dragutinovic, Jovanovic, Mulemo, Moreira et Aliaj. Détenteur d’une licence FIFA, il se définit comme un passionné de sport et pas seulement de football. Parmi ses missions de consultance récentes, il a notamment tenté de trouver le moyen de remettre le pilote belge Jérôme D’Ambrosio sur les circuits de Formule 1 dans un autre rôle que celui de pilote d’essais.

Son expérience dans le monde de la finance lui a ouvert d’autres portes, ce qui a conduit au lien avec le fonds d’investissement basé à Hong Kong. L’un des protagonistes dans ce dossier est un banquier d’origine belge, représentant européen du fonds d’investissement, installé également dans la Principauté chère au Prince Albert II.

Le fonds d’investissement fera-t-il réellement une offre à Roland Duchâtelet (si oui, à quelle hauteur, alors que certains s’offusquent de la somme de 80 millions ?), annoncée au plus tard pour la semaine prochaine d’après nos sources, ou se tournera-t-il vers un autre club ? Pour l’instant, le président du Standard ne semble pas y croire. Bien décidé à revendre, il n’est pas obligé de céder le « bébé » dès la première offre alors qu’on est au beau milieu de la période d’appel d’offres telle qu’il l’avait définie en juillet dernier. Attendons la réaction du patron du Standard quand l’offre sera concrète…

Source : sudpresse.be

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