Le Standard doit sauver son honneur

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14 défaites en championnat. Il faut remonter à la saison 1996-1997 pour retrouver un nombre plus élevé.

Bien entendu, la saison actuelle ne pourra jamais être rangée dans la catégorie des campagnes loupées suite au succès décroché, en mars dernier, face à Bruges lors de la finale de la Coupe de Belgique, garant d’une qualification pour la prochaine Europa League et d’une prime (2,4 millions) suffisante pour sauvegarder le budget liégeois. Pour autant, les Rouches, relégués en playoffs 2 suite à leur septième place au terme de la phase classique, ne pourront se permettre de finir la saison en roue libre. Pas pour satisfaire une quelconque ambition sportive mais bien pour sauver un honneur et ne pas égaler de tristes records.

Le club liégeois a concédé treize défaites tout au long des trente journées de la phase classique et même une quatorzième, dimanche dernier, sur la pelouse de Mouscron-Péruwelz. Ce revers permet d’égaler le chiffre enregistré au terme de la précédente campagne, si ce n’est que le Standard avait, alors, joué 40 matches, contre 36 ou, tout au plus, 38 cette saison. Une quinzième défaite serait donc synonyme de nouveau record depuis la réforme du championnat. En 2009-2010, le club, qui avait alors également participé aux playoffs 2, s’était limité à onze défaites. Pour retrouver la trace d’une équipe davantage battue, il faut remonter à la campagne 1996-1997. À l’époque, les Principautaires avaient concédé seize revers (en trente-quatre matches) et terminé à une bien pauvre septième place.

Cette menace n’empêchera nullement Yannick Ferrera d’opérer quelques tests lors de la prochaine rencontre, vendredi, face à Mouscron-Péruwelz. Martin Remacle, auteur d’une très bonne rencontre, lundi, avec les Espoirs (victoire 0-2 à Ostende), et Fadel Gobitaka pourraient bénéficier d’un peu de temps de jeu et peut-être fêter une première titularisation avec les professionnels.

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