Le rapport du « match délégué » de la Pro League, suite aux incidents survenus lors d’Ostende-Standard, accable le gardien du KVO et non les fans rouches !
Le Standard s’est présenté hier devant la Commission des litiges de l’Union belge. Le club liégeois était convoqué suite à un jet de briquet en direction de Silvio Proto lors de la rencontre Ostende-Standard du 30 octobre dernier. Une convocation qui a pour le moins étonné tout le camp liégeois. En effet, si on se base sur le rapport du « match délégué », envoyé par la Pro League, les Rouches n’ont en rien interféré au bon déroulement de la rencontre : « Sur base des images vidéo de la sécurité, le briquet ne touche pas Silvio Proto. Il a feint une blessure ce qui a eu pour conséquence d’échauffer les esprits et de mettre en péril la sécurité de tout le stade. »
Le « match délégué » est présent dans tous les stades de D1A depuis le début de cette saison, dans le but d’observer le comportement des supporters. Il a pour tâche de signaler, dans un rapport officiel, les incidents provoqués par les supporters afin que les arbitres puissent se concentrer sur le match. Le 30 octobre, il se trouvait en tribune, mais avait pris soin de se rendre en zone neutre après les faits afin de visionner les bandes-vidéo. Relevons aussi que le gardien, lui, avait déclaré après la rencontre : « J’ai reçu un briquet en plein sur le nez. »
Quoi qu’il en soit, le règlement est assez clair en la matière. « Un club peut être poursuivi s’il provoque un incident qui influence le cours normal d’une rencontre, explique Pierre Locht, le directeur juridique du club de Sclessin, lors de la séance de ce mardi. Or, si le match Ostende-Standard a été perturbé, c’est suite… à la simulation du gardien ostendais. » Sur base des éléments qui apparaissent dans le rapport du « match délégué », les Liégeois estiment donc la plainte non-fondée.
Le Standard furieux
Le Parquet de l’Union belge, lui, demande qu’une amende de 1.000 euros (dont 500 avec sursis) soit infligée aux Liégeois et se base sur le rapport d’arbitre. Celui-ci explique qu’il y a bien un jet de briquet qui a perturbé la rencontre. Mais M. Geldhof, situé au milieu du terrain au moment de l’incident, n’a pu confirmer que Silvio Proto avait ou non été touché. Et puis, une fois encore, le Standard invoque une irrégularité dans la procédure. « Nous avons reçu cette convocation 9 ou 10 jours après la rencontre, pourtant le règlement stipule qu’elle doit être envoyée dans les 7 jours après le match, poursuit Pierre Locht. Nous sommes donc hors délais. Il y a vice de procédure. Dans les deux cas de figure, le Standard considère la plainte comme irrecevable. (…) Poursuivre un club sans fondement et de manière irrégulière ne peut plus continuer. »
Quant aux fauteurs de troubles situés dans les tribunes, le Standard a pris des mesures concernant l’individu qui a tenté d’agripper Silvio Proto. Il a été formellement identifié et une procédure d’exclusion civile est en cours. Tandis que les deux clubs collaborent au niveau des images vidéo pour tenter de retrouver la personne qui a lancé le fameux briquet.
La décision de la Commission des litiges, elle, est attendue pour le… 6 décembre.
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2 réponses à Le Standard poursuivi pour le comportement de ses fans à Ostende alors que Proto « a simulé une blessure pour échauffer les esprits »
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En plus indépendamment du briquet et sans etre au courant de la simulation, Albert à La Tribune estimait déjà que Proto n’aurait pas du se trouver là et provoquait inutilement les supporters aussi bêtes soient-ils.
J’ignorais à vrai dire tout ce cirque de Proto, mais, franchement, est-ce que ça nous étonne ? Ce garçon est passé maître dans l’art d’excité les faibles d’esprit, et ensuite de se poser en victim.
Pauvre Silvio, décidément ….;