Si cette partie constituera le retour de Yannick Ferrera dans l’enfer de Sclessin, elle sera également l’ultime espoir des Liégeois dans la course à des Playoffs 1 de plus en plus utopiques. Ironie d’une histoire écrite depuis des semaines, l’adversaire du jour se nomme Malines. Une formation qui, lors de l’ultime journée de la phase régulière de l’an passé, avait renvoyé les Principautaires à leurs études au sein des Playoffs 2. Une autre issue que la victoire serait évidemment synonyme du même constat amer. « On ne doit pas se poser de questions et simplement décrocher les trois points », glisse Aleksandar Jankovic avec verve. « Contre Gand, l’envie de bien faire était présente et, si nous parvenons à gommer certains manquements, nous pourrons sourire au terme du match. »
« un contexte difficile »
Prendre du plaisir, un ressenti qui a quitté le coeur des Rouches depuis belle lurette… « Nous parlerons de tout cela quand, mathématiquement, nous connaîtrons le décor de la fin de saison. Est-ce que nous aurions décroché le top 6 avec moi dès le début ? Vous ne m’entendrez jamais dire ce genre de choses. Tout ce que je peux affirmer, c’est que nous avons tout tenté pour réussir notre compétition. Les blessures de Matthieu Dossevi et Junior Edmilson ont fait mal mais je ne suis pas du genre à vivre avec le passé. Tout comme je ne compte pas commencer à donner mon avis par rapport aux renforts hivernaux. Ils viennent d’arriver dans un contexte difficile et, comme vous le savez, je préfère juger le niveau de mes troupes en fonction de la situation présente. La confiance n’est pas au beau fixe, il est donc difficile d’évoluer de manière libérée. »
Un constat qui ne devrait toutefois pas s’immiscer dans le quotidien de Collins Fai. Le latéral, vainqueur de la Coupe d’Afrique des Nations avec le Cameroun, se trouve sur un petit nuage depuis plusieurs semaines. « Mon pays visait ce sacre depuis plus de 15 ans donc le bonheur déclenché par ce succès s’est avéré… faramineux. Pour vous donner un exemple, nous avons mis six heures pour effectuer le trajet entre notre hôtel et l’aéroport, une route qui, d’ordinaire, ne prend que trente minutes. Tout le monde a offert un visage altruiste, de quoi nous permettre de déplacer des montagnes. Je suis revenu dans un club blessé par les affres du classement mais je compte tout faire pour qu’il puisse terminer sur la plus haute marche possible. En résumé, le titre glané avec les Lions Indomptables me donne des forces pour surmonter toutes les épreuves. D’un point de vue personnel, il faut bien reconnaître que je vis un rêve éveillé car j’ai aussi décroché la Coupe de Belgique. Ce sont des moments à part dans une carrière et je me réjouis de les vivre à nouveau. »
Ce ne sera toutefois pas pour tout de suite vu les résultats en dents de scie du Standard. « Comme je l’ai dit, l’heure n’est pas encore au bilan… Nous n’avons pas été à la hauteur dans certains domaines et donc, nous cherchons le meilleur moyen pour corriger ces erreurs », reprend le coach. « J’ai entendu qu’Orlando Sa regrettait que ses réalisations ne débouchent pas sur de meilleures statistiques. Je peux le comprendre et force est de constater que nous avons été trop souvent rejoints alors que nous menions au score. Gand est une équipe redoutable sur les phases arrêtées mais cela ne peut constituer une excuse valable. Seule certitude, l’esprit conquérant fait toujours partie de notre vocabulaire et ce, même si nous savons que Malines jouera crânement sa chance. À nous de trouver le juste équilibre pour réussir à déstabiliser la défense adverse. L’idée étant de prouver que le Standard n’est pas mort et ce, quoi qu’on en dise… »
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