Pour son 6e match contre le Standard, le Panathinaïkos n’a toujours pas trouvé la formule pour battre les Rouches. Qui en s’imposant 0-3 reviennent à hauteur du Celta Vigo avant de se déplacer en Espagne le 24 novembre.
Avec son bilan en déplacement toutes compétitions confondues (une victoire en douze rencontres) et son récent passé européen quand il évolue loin de Sclessin (un succès lors de ses sept derniers matches à l’extérieur), le Standard ne présentait pas des statistiques incitant à l’optimisme avant d’aller défier le Panathinaïkos. Bien entendu, les adeptes de la pensée positive se retranchaient, eux, derrière les deux succès des Liégeois dans l’antre de cet adversaire en 2010 et 2014.
Et ils avaient bien raison de croire au « jamais deux sans trois » car le Standard a imposé son jeu en Grèce comme il l’avait fait à Gand dans un schéma bien différent. De quoi aller enfin chercher un premier succès continental grâce à trois réalisations en seconde période de Cissé et Belfodil. Un succès qui plus est acquis à l’extérieur, histoire de rendre bien des sourires à la délégation liégeoise, surtout après la déconvenue ostendaise.
Le Standard se retrouve deuxième de son groupe et est donc virtuellement qualifié
Ce succès était évidemment indispensable pour rêver encore d’une qualification. Mais pour cela, il fallait aussi compter sur l’aide de l’Ajax chargé de rendre service aux Rouches en battant Vigo. Mission accomplie pour les Amstellodamois. Qui de la sorte redistribuent les cartes puisque le Standard revient à hauteur de la formation ibérique avant de s’y déplacer le 24 novembre. Avec de l’ambition si le bon esprit qui a animé les troupes liégeoises à Athènes accompagne encore la bande de Jankovic en Galice.
Certes, on pourra toujours dire que Stramaccioni, le coach du Panathinaïkos qui avait dû prendre place en tribune jeudi, avait été contraint et forcé, suite aux suspensions et blessures, d’opérer six changements par rapport à l’aller tout en enregistrant le retour, écourté, de Berg et la titularisation de Mpoku exclu pour deux cartes jaunes à un quart d’heure du terme. Mais on pourra répondre que son homologue serbe avait lui décidé de revoir sa copie. Déjà privé de Dossevi, Dompé et autre Andrade, Jankovic lançait Hubert dans sa première aventure européenne tout en confirmant sa confiance, comme à l’aller, à Cissé. Qui plus est, après avoir pris l’eau à la Côte, le bateau défensif à trois restait à quai.
L’entraîneur serbe décidait effectivement de revenir à une conception tactique déjà éprouvée par ses ouailles plutôt que de se relancer dans une improvisation niant l’évidence de la nécessité d’avoir des automatismes pour voyager au mieux. Et cela s’est encore confirmé au stade Apostolos Nikolaidis d’Athènes. Là où on s’attendait, comme lors de leur confrontation à Sclessin, à voir la formation grecque mettre la pression sur sa rivale, ce fut plutôt l’inverse qui se produisait. Dans une configuration plus traditionnelle, les Liégeois retrouvaient leur envie perdue à Ostende et se ménageaient les plus belles occasions dans une première période nettement à l’avantage des hommes de Jankovic.
Dans les statistiques en tout cas, que ce soit au niveau de la possession de balle ou de l’accumulation des corners. Las, le dernier geste faisait régulièrement défaut, notamment dans les reconversions offensives grâce auxquelles ils furent à deux reprises en supériorité numérique. Mais si Mpoku réveillait ses supporters dès la reprise en cherchant un penalty puis en expédiant un coup franc sur la barre transversale, le Standard reprenait sa marche en avant trouvant finalement l’ouverture grâce à une frappe lointaine de Cissé, Belfodil se chargeant à deux reprises d’assurer l’essorage des espoirs helléniques.
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