Standard: la crise, la faute à qui?

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Dernier des play-off 1 au terme de la phase aller, le Standard est en crise. José Riga est responsable, mais n’est pas seul à assumer l’échec.

José Riga est un homme seul, ces derniers jours, placé sous le feu des critiques à la suite de choix discutables lors des trois derniers matches du Standard qui se sont soldés par autant de défaites. L’entraîneur liégeois, qui ne se remet pas en question, publiquement du moins, a pointé le comportement de ses joueurs pour expliquer la défaite à Courtrai. Il a peut-être raison, mais il a surtout pris le risque de braquer des joueurs, qui manquent sans doute autant de qualité que d’envie. La réception de Bruges, ce samedi, en dira beaucoup sur les ressources de ce groupe et son soutien à un entraîneur mis sous pression par un public qui, après la victoire contre Anderlecht, l’acclamait. C’était il y a trois semaines, une manière de rappeler que tout va très vite en foot…

Pointer Riga comme seul responsable de la déroute liégeoise serait toutefois réducteur. Car le technicien liégeois doit composer avec ce qu’il a… Mal balancée, son équipe manque de solutions. La victoire contre Anderlecht a-t-elle masqué les lacunes offensives? Sans doute, même si les Rouches se créent des occasions. À l’opposé, ils ont concédé dix buts en cinq matches, ce qui est évidemment beaucoup trop. Fébriles derrière, imprécis devant, les Liégeois ne peuvent que s’en remettre à certains exploits individuels.

Manquent-ils aussi d’envie, de discipline? S’ils manquent d’envie, comme cela a été sous-entendu ou carrément dit, ce serait assez grave. S’ils manquent de discipline, cela voudrait dire que le changement d’entraîneur n’a pas porté ses fruits.

Et on arrive au troisième responsable: la direction. Bruno Venanzi et Axel Lawarée ont expliqué le remplacement d’Ivan Vukomanovic par la volonté de réussir les «petits» matches et de bien gérer les play-off 1. Riga, avec Ezekiel et Carcela, deux joueurs dont Vukomanovic n’a pu disposer, pour rappel, a rempli le premier volet du contrat. Il loupe le deuxième… et les regards se tournent vers le vice-président et le conseiller sportif, à la base de la venue d’un entraîneur qu’il connaît bien. Mardi, à Courtrai, Lawarée a d’ailleurs réaffirmé son soutien au technicien, qui sera jugé à la fin des play-off pour savoir s’il sera reconduit ou non la saison prochaine. À moins d’une remontée folle, c’est mal parti…

 

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