Standard-Feyenoord: on a failli assister à un drame

Si le calme a pu être établi dans le quartier grâce à l’intervention rapide des forces de police, un drame a été évité de justesse.

Comme le rappelle La Meuse, un policier n’a pas vu un trou qui se présentait devant lui. Il est tombé dedans avant d’être secouru par ses collègues.

D’importants débordements ont eu lieu jeudi après le match opposant le Standard à Feyenoord, indique vendredi la police de Liège. Entre 200 et 300 jeunes supporters des « Rouches » s’en sont pris aux forces de l’ordre. Seize agents ont été blessés.

Craignant que les supporters néerlandais soient avides de représailles en raison des bagarres déclenchées par les supporters liégeois dans les tribunes lors du match aller, la police avait mis en place un important dispositif de sécurité jeudi soir lors de la rencontre entre le Standard et Feyenoord.

Les problèmes ne sont finalement pas venus des Néerlandais, mais bien des Liégeois. Sans doute frustrés de ne pas pouvoir s’en prendre aux supporters venus de Rotterdam dont le parcours avait été bien encadré, entre 200 et 300 jeunes ont attaqué les policiers.

Ceux-ci sont âgés d’une vingtaine d’année (les plus jeunes ont 16 ans) et n’étaient pas connus des services de police. Ils ne font donc pas partie du noyau dur du Standard.

Après la fin du match, ils se trouvaient autour du stade et ont été repoussés vers l’extérieur, dans des rues où le chantier préparatoire du tram est en cours. Les jeunes ont saisi des barrières, des panneaux de signalisation, des pierres et des morceaux de béton pour canarder les policiers.

Seize d’entre eux sont blessés, ainsi qu’un chien de la brigade canine. Six véhicules ont été fortement dégradés.

La police a fait usage d’arroseuses et de gaz lacrymogènes, ainsi a demandé un renfort à la cavalerie.

Vingt-six arrestations ont été effectuées et l’analyse des images vidéo est en cours pour identifier des auteurs et procéder à des arrestations judiciaires.