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Les Rouches peuvent adoucir leur chagrin s’ils gagnent la Coupe dimanche. Rien n’est impossible avec une équipe qui affiche de si grotesques caprices de forme. Il n’empêche : rater les PO1 reste un drame.
Les Rouches peuvent adoucir leur chagrin s’ils gagnent la Coupe dimanche. Rien n’est impossible avec une équipe qui affiche de si grotesques caprices de forme. Il n’empêche : rater les PO1 reste un drame.
Olivier Renard a-t-il bien dormi dimanche ? Quelle mouche a piqué l’ancien gardien pour s’en être pris ainsi à son ancien employeur, alors qu’il venait de quitter le poste de directeur technique de Malines pour la même fonction au Standard, sachant que les Rouches devaient se déplacer à Malines lors de la dernière journée du championnat régulier ?
Aucun membre de la direction liégeoise n’a jugé bon de tancer Renard. En fait, sa réaction est passée sans un pli. De sorte que samedi, dans un quotidien, Renard a décoché quelques flèches empoisonnées de plus au président de Malines, Johan Timmermans. Un fameux faux-pas psychologique. Impossible de mieux motiver un adversaire à un moment aussi crucial du championnat. Malines avait le couteau entre les dents.
Le fait qu’un club qui est lanterne rouge après onze journées ait eu en mains un ticket pour les PO1 lors de la dernière journée en dit déjà long sur notre championnat. Le fait que les Liégeois l’ont laissé échapper est tout aussi éloquent sur la mentalité de certains joueurs. On s’était déjà posé des questions sur leur attitude en début de saison, quand le groupe avait eu la peau de Slavo Muslin et avait été étrillé 7-1 au Club Bruges. Les défenseurs erraient comme des âmes en peine sur le terrain et laissaient des boulevards au Club tandis que d’autres donnaient l’impression de ne pas vouloir jouer. La désillusion complète.
Dimanche, à Malines, il ne restait que deux joueurs titularisés à Bruges : Ivan Santini et Adrien Trebel. Ça illustre à merveille le flux des joueurs d’un club qui a réalisé 22 transferts entrants rien que cette saison. Malgré tout, même quand le nouvel entraîneur, Yannick Ferrera, a semblé avoir remis de l’ordre, le groupe est resté instable. Le Standard a parfois développé un football magnifique, comme à Anderlecht, mais à d’autres moments, il peinait tant que ça en faisait mal aux yeux.
OHL a marqué davantage de buts que le Standard.
Yannick Ferrera a récemment insisté sur le fait que l’esprit de groupe était rétabli depuis quelques mois. Les joueurs ne laissaient plus filer leur adversaire direct, ils affichaient caractère et volonté. Ils paraissaient éprouver un profond respect pour leur entraîneur. Mais pas assez pour se livrer à fond chaque semaine. C’est précisément cette rage de vaincre qui a fait défaut au Standard à Malines. Ce groupe remodelé a un problème. Il manque de battants, de leaders. L’arrivée au club de personnes connaissant le football -notamment Daniel Van Buyten- n’a rien changé. Le Standard possède un noyau qui a été mal configuré sur le plan du caractère.
Les Rouches peuvent adoucir leur chagrin s’ils gagnent la Coupe dimanche. Rien n’est impossible avec une équipe qui affiche de si grotesques caprices de forme. Il n’empêche : rater les PO1 reste un drame. Le club a réalisé des investissements et il doit équilibrer ses finances. Cette saison, le Standard a été secoué par trop d’affaires extra-sportives. Après l’arrivée de Yannick Ferrera, le club a semblé prendre des contours clairs sur le plan sportif mais maintenant, on murmure qu’il n’est pas certain que l’entraîneur reste s’il perd la finale de la Coupe. La recherche de stabilité reste une épreuve difficile en bord de Meuse.
Cette première partie de championnat suscite des constats bizarres: seuls six clubs ont un goal-average positif. Dans cette masse de chiffres, on constate ainsi que quatre clubs menacés de relégation ont marqué plus souvent à l’extérieur que sur leurs terres : Waasland-Beveren, Lokeren, Mouscron-Péruwelz et Westerlo. Ensuite, en déplacement, Waasland-Beveren et Mouscron-Péruwelz ont marqué autant que Gand et le RC Genk a été le moins productif à l’extérieur. Même Saint-Trond, qui possède de loin la plus faible attaque du championnat, a fait mieux. Etrange paradoxe à Malines aussi: c’est lui qui a reçu le moins de cartes rouges (une) mais le plus de jaunes, après Courtrai (69).
Le plus surprenant, toutefois, c’est qu’OHL, rétrogradé, a marqué plus de buts que le Standard. Voilà qui reflète la saison du club liégeois, qui achève la saison avec un goal-average négatif de dix.
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