En subissant sa première défaite en championnat depuis un revers subi le 14 octobre à Charleroi, le FC Bruges, qui restait sur une série de 19 points sur 21, a senti sa place de leader vaciller. Elle ne tenait plus qu’à un fil : celui d’un succès d’Anderlecht dans le Clasico. Un succès qui n’a pas eu lieu malgré une supériorité numérique de 88 minutes suite à l’exclusion de Mladenovic. Une carte rouge qui fait plus débat que celle de Belfodil en fin de match. Et qui a surtout transformé cette rencontre tant attendue en un attaque contre défense. Ou même un attaque contre un Gillet en grande forme quand il respire l’air du parc Astrid. Quatre jours après son retour dans l’équipe, il a signé sa 7e clean-sheet de la saison et la première de sa formation en championnat depuis le… 23 octobre.
En débarquant à Bruxelles après les succès de Charleroi, Malines et Gand quelques heures plus tôt, le Standard savait qu’il jouait son va-tout dans le Clasico. Mais réduit à dix après 66 secondes de jeu, il n’en a pas eu l’occasion. Et personne ne pourra dire si les options choisies par Jankovic – Emond à la place de Sa et Laifis en médian défensif – étaient les bonnes pour obtenir un succès qui était le seul résultat envisageable pour changer l’horizon du Standard.
En effet, un revers ou même un partage ne pouvait que compliquer sa situation. Désormais à 6 points du Top 6, qui plus est avec un déficit de victoires, deuxième critère à entrer en ligne de compte en cas d’égalité, les Liégeois peuvent désormais penser à une deuxième saison consécutive dans les Playoffs 2. Bien entendu, avec 33 points, ils pourraient toujours se dire qu’ils doivent encore recevoir Gand (39 unités), Malines (38) et Ostende (39) qui les précèdent au classement. Et que ceux-ci ont également des matches à disputer contre d’autres prétendants au Top 6 : trois fois pour Ostende (pour 2 en déplacement), Gand (3 dont 2 loin de la Ghelamco Arena), Malines (5 avec 4 à l’extérieur) et Genk (3 dont une visite à Anderlecht tout en ayant aussi un match de retard). Mais ils ne restent également que 18 unités à prendre sans tenir compte de la décision que prendra la Cour belge d’arbitrage pour le sport qui se réunira ce 31 janvier dans le dossier Charleroi-Standard.
Ce déplacement au Mambourg aura finalement été déterminant dans la saison liégeoise. Un match que le Standard aurait dû remporter mais qui ne lui a rien rapporté. Sauf des ennuis dans un mois de décembre qui aura pourri les ambitions principautaires par la faute d’une poignée de ses supporters – et de ceux de Charleroi –, d’une exclusion stupide de Mbenza à Genk ou d’une erreur d’Hubert contre Lokeren. Autant de points précieux envolés et qui auraient permis aujourd’hui aux Liégeois d’être dans le Top 6. Autant de points aussi perdus parce qu’il a été incapable de conserver son but inviolé pendant douze matches. Et le comble c’est qu’il a fallu qu’il joue à dix l’entièreté d’une rencontre pour qu’il en soit capable grâce à l’abnégation de tous les joueurs alignés. Parce qu’un Clasico transcende. Parce qu’on se serre les coudes quand on va à Anderlecht.
Mais un Clasico ne dicte pas à lui seul le résultat d’une saison. En étant inconstant depuis le début du championnat, le Standard a galvaudé énormément d’occasions d’entrer dans la cour des grands dont il a fait partie au terme de cinq journées cette saison. Mais la dernière fois, c’était le 23 octobre, jour de son dernier match sans prendre le moindre but. La suite ? On la connaît. Tout le monde savait que le Standard jouait son avenir dans les trois premiers matches de 2017 et il n’a pris que 2 points sur 9. Soit le moins bon bilan des neuf premiers juste derrière Ostende et Malines (3).
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Commentaires
Commentaires
Le TOP 6 s’envole ! Il faut être encore journaliste pour dire ça ! Certes, j’aurais préféré une victoire, mais, vu le contexte ……
J’ai fait et refait les comptes, et tout est encore possible, même si …. les 3 points pris par Charleroi que je n’envisageais pas, mais là aussi, l’arbitre a bien aide, et l’absence prochaine de Belfodil va peser lourd. Car, quand je regarde le calendrier de Malines, voir d’Ostende, ou même de Genk, on pourrait encore repasser devant ceux-là.
Mais, dès à present, il faut se persuader d’une chose, et le crier haut et fort, voir même l’afficher au stade sur un TIFO GEANT : « Pour gagner, vous devez vaincre 3 adversaires ! l’équipe d’en face, vous même, et le corps arbitral ! »
Car cette fois, le doute n’est plus permis. Exclure un joueur lors d’un tel match sur une pareille bêtise, ça relève du sabotage, de l’imbécilité pure et simple. Quant à celle de Belfodil, depuis le temps que ça dure, elle est à mettre sur le compte de la frustration. ET comme je les comprends, nos joueurs.
Depuis début décembre, c’est toujours à sens unique. Regardez Anderlecht, c’est tout le contraire …. 2 pénos gratos face à St Trond, 2 exclusions face au Standard ! Îls sont décidément bien aide, EUX.
Tout comme les Krolos, finalement. L’explication est peut être à chercher en haut lieu….. Au contraire de Charleroi et des mauves bien représentés dans les spheres de federation, NOUS, on y est plus et sommes désormais HORS LA LOI.