Vendredi à Battice, le Standard s’est imposé 10-0 contre Wiltz (D2 luxembourgeoise) au terme d’un match durant lequel les Liégeois ont montré de bonnes choses. Le lendemain, péniblement, ils ont gagné 0-3 à Walhain (D2 amateurs). Sans rien dévoiler de leur potentiel. Et forcément, il ne fallait pas s’attendre à autre chose quand on programme stupidement deux matches en deux jours. C’est même du temps perdu pour l’entraîneur qui ne peut tirer aucun enseignement de la seconde rencontre.
Touché à la cheville droite, Alexander Scholz était le premier à en convenir. « Je crois que tout le monde a bien vu que nous étions fatigués, regrettait le capitaine principautaire. Le jeu était clairement moins fluide que face à Wiltz parce qu’on travaille dur à l’entraînement. Qui plus est, l’opposition était plus relevée que la veille mais il y a du positif puisque nous n’avons pas encaissé. »
Même si son discours est lui aussi diplomatique, on sent bien que Ricardo Sa Pinto n’a que modérément apprécié.« Ce qui est arrivé à Walhain est normal. Je ne suis pas triste de la situation car je savais que les joueurs seraient fatigués après leur bon match de vendredi et l’entraînement intensif de samedi matin. Alors, deux matches en deux jours, est-ce une bonne idée ? Cela dépend des moments. »
En tout cas, le passé du club principautaire démontre que c’est un danger. Le Standard a déjà tenté l’expérience en 2012, en 2015 et 2016. La première fois, les Rouches s’étaient imposés 1-11 à Richelle avant de vaincre 0-1 à Binche. À l’époque, Ron Jans avait aligné une équipe type en première période et des jeunes en seconde. En 2015, Slavoljub Muslin avait vu son équipe vaincre 0-3 à Binche et 0-7 à Tongres. La saison dernière, sous Yannick Ferrera, les Rouches avaient pris la mesure de Binche (0-4) et de Tongres (1-5).
Pourquoi un tel rappel ? Parce que les trois entraîneurs qui ont connu un double match en deux jours durant leur campagne de préparation ont chacun été remerciés très tôt dans la saison : le 22 octobre 2012 pour Ron Jans, le 28 août 2015 pour Slavoljub Muslin et le 6 septembre 2016 pour Yannick Ferrera. Espérons pour lui que Ricardo Sa Pinto ne soit pas au courant du passé de ses prédécesseurs. D’autant que dès son arrivée, il a marqué son étonnement sur le programme de préparation en souhaitant y ajouter un adversaire plus corsé d’ici la reprise du championnat. Un reproche identique à celui exposé par Yannick Ferrera l’été dernier. Jusqu’à preuve du contraire, le Portugais n’a pas encore été entendu. Pourtant son vœu est compréhensible car à l’exception du match contre Hoffenheim au calendrier de cette semaine, et donc très tôt dans la préparation, le programme semble plus ressembler à un assemblage de rencontres qu’à une suite de matches nés d’une vraie réflexion pour monter en puissance au fil des semaines…
Commentaires
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Quand des pseudos journalistes doivent remplir une page d’un canard…..boiteux. on cherche des polémiques. Heureusement que l’on a gagné à Walhain. Je n’ose même pas imaginer l’article.