Vainqueur de Courtrai, le FC Bruges prend la tête d’un championnat qui est plus disputé que jamais. Et cela aurait dû arranger les affaires du Standard qui, avec des supporters se tenant à carreau et des joueurs un tantinet plus intelligents, seraient aujourd’hui dans le Top 4.
Il y a quelques semaines, la bataillepour les playoffs ne se limitait quasiment qu’à 6 ou 7 formations. Dans cette année 2016 qui vit ses dernières heures, on assiste toutefois à un resserrement des rangs avec neuf équipes qui peuvent encore y prétendre. Même Malines vient se mêler à la lutte. Et avec un match de retard, Genk n’est jamais qu’à sept encablures du Top 6. Tout simplement parce qu’au sommet d’une hiérarchie actuellement occupée par le tenant du titre (Bruges vient de signer un 13 sur 15), cela patine sérieusement alors que les premières neiges n’ont même pas encore envahi le pays. Sur les cinq dernières rencontres, Zulte Waregem n’a pris que 6 points, Ostende 8, tout comme Gand. Tout profit pour les retardataires de ce début de saison. Le Standard en profite aussi, mais pas autant qu’il l’aurait voulu. En ce moment, il joue grandement avec son bonheur et commence doucement à cultiver son champ des regrets. En deux déplacements, les Rouches viennent de perdre cinq points qui leur tendaient les bras. Cinq points qui, aujourd’hui, leur permettraient d’entrer dans le Top 4. De quoi parle-t-on ?
D’abord, de la visite à Charleroi. Par la faute de supporters complètement stupides, et qui ont montré le mauvais exemple à ceux du camp adverse, les Liégeois peuvent faire une croix sur les trois points qu’ils détenaient en menant 1-3 avant que le match ne soit définitivement arrêté. Ensuite, il y a ce déplacement dans le Limbourg, ce dimanche. Où Isaac Mbenza s’est fait exclure en démontrant un manque évident de maturité. Certes, la sanction pour sa poussée sur Trossard peut paraître sévère mais son geste n’avait pas lieu d’être alors que le Standard dominait là aussi le débat en menant 1-2. Surtout quand, une semaine plus tôt, Collins Fai avait lui aussi été exclu pour une faute inutile. « Je n’étais pas content de son geste et il le sait », soutient Aleksandar Jankovic en revenant sur le match contre Westerlo au cours duquel cette exclusion n’avait eu aucune conséquence. Mais le groupe étaitil au courant du courroux de son coach pour éviter à nouveau ce genre de gaminerie qui, cette fois, coûte très cher ? Les Liégeois, réduits à dix, la rencontre a en effet complètement basculé pour tourner au profit de Genk qui est revenu au score et qui aurait pu engranger les trois points si Boucaut avait sifflé un penalty comme le réclamaient les Limbourgeois.
« JE NE SUIS PAS INQUIET »
Voilà donc deux déplacements qui auraient dû rapporter autant de victoires aux Liégeois et qui se soldent par un petit point pour un club principautaire qui n’a toujours signé qu’un seul succès en déplacement : à Lokeren (0-1) qu’il recevra précisément mercredi. « Mais je ne suis pas inquiet si les points ne suivent pas encore », soutient Jankovic. « Nous avons fait de bonnes rencontres à Charleroi et à Genk. Et pas seulement dans la prestation mais aussi dans l’attitude. Nous avons été dans les deux cas menés au score et cela ne s’est jamais senti dans le jeu. Nous avons joué notre partition comme si on évoluait à Sclessin… » Mais sans pour autant se rassurer dans la course aux playoffs. Et au train où cela va, les Liégeois, malgré une prestation offensive impressionnante du duo Belfodil-Sa, auteur de 17 buts sur les 30 du Standard en championnat depuis son arrivée, vont devoir attendre la fin de la phase classique avant d’être fixé sur leur sort. Avec le risque de jouer leur qualification lors des quatre dernières rencontres : contre Gand, contre Malines, à Mouscron et contre Ostende. Soit face à trois rivaux actuels dans la lutte pour le Top 6…
Cliquez sur ce lien pour rejoindre notre page Facebook et recevoir nos meilleures infos sport sur le Standard de Liège
Commentaires
Commentaires
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.