La police fédérale a procédé, mercredi matin, à une perquisition au domicile de Bruno Venanzi, le président du club de football Standard de Liège, dans le cadre de l’enquête sur l’agent de joueurs Christophe Henrotay.
Un nom revient souvent ce mercredi: celui de Christophe Henrotay.
Celui qui est l’ami de Bruno Venanzi. Ou plutôt qui était l’ami.
En 2015, il l’aide à devenir le président du Standard. Une aide financière surtout car tout le monde sait que Venanzi n’a pas les reins assez solides. Dans la foulée, Henrotay devient l’agent n°1 du club. Avec la volonté de récupérer sa mise via des transferts principalement.
Ce sont quelques-uns de ces transferts qui sont ciblés par les enquêteurs et le juge d’instruction bruxellois Michel Claise: Christian Luyindama, Collins Fai ou encore Sambou Yatabaré. Mais il pourrait y en avoir plus.
Les enquêteurs s’intéressent donc aux commissions versées à Henrotay et à la manière dont différentes personnes auraient été payées pour ces transferts: les fameuses rétro-commissions.
Bruno Venanzi est également soupçonné de blanchiment d’argent. Ce matin, les enquêteurs ont emmené des dossiers, des fichiers informatiques et des téléphones.
Personne n’est inculpé pour l’instant. Le Standard et Bruno Venanzi « sont sereins car rien ne leur a été reproché dans le cadre de ces investigations », ont indiqué les Rouches via communiqué.
Quant à Henrotay, libéré sous conditions après son inculpation en octobre dernier, il est toujours bloqué à Monaco. Son avocat affirme qu’il n’est impliqué dans aucune fraude.
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